DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Les États-Unis ont déployés leurs forces dans un conflit situé en Europe de l'Est. Un ingénieur est vite contacté car sur le champ de bataille, les hommes tombent les uns après les autres, tous tués par une mystérieuse force invisible. On les nomme les spectres, et personne ne sait d'où ils viennent, ni ce qu'ils sont réellement...

AVIS : "Spectral" a tout du film pouvant plaire à un public cible bien précis, celui des joueurs abonnés à Call Of Duty Advanced Warfare/Black Ops 3 ou Halo.

Cette production distribuée par Netflix ne manque pas de qualités, tout d'abord par un visuel très accrocheur, avec une restitution aboutie d'un champ de bataille en Europe de l'Est.

L'arsenal militaire n'est pas en manque, et on se projette quelques années en avant, le film anticipant les nouvelles technologies employées sur le champ de bataille.

Et pour harmoniser tout cela, une très belle photographie, un bon sens de la mise en scène, et certains visuels, comme la scène durant l'évacuation par hélicoptère, ont de quoi scotcher.

Si en plus, le casting est bien fourni, sans véritable tête d'affiche, mais des acteurs confirmés comme James Badge Dale, Emily Mortimer, Bruce Greenwood et Max Martini, on est encore plus immergé dans cette histoire mêlant conflit, science-fiction et fantastique.

Voir les soldats tomber les uns après les autres, face à une menace invisible et à l'apparence immortelle, ça pouvait tendre vers le kitch. Et bien non, car l'ensemble est traité avec un premier degré, un savoir-faire et des explications rationnelles faisant passer la pilule sans souci.

Et la seconde partie révèle un vrai film de guerre, où les plus gamers vont lâcher de grosses onomatopées gutturales, tellement ça envoie du lourd. Entre l'armement, les méchas, les décors, les empoignades...c'est simple, on se croirait dans une superbe cinématique.

Et c'est sans doute là le maillon faible, le scénario étant la partie la plus en retrait, avec notamment des scènes renvoyant fatalement au maître du genre (à savoir "Aliens"). Avec une scène calquée sur l'original et une similitude flagrante

: (quand l'équipe restée confinée dans le tank voit les soldats tomber les uns derrière les autres sur les moniteurs et qu'on leur ordonne d'évacuer le plus rapidement possible, ou encore cette image de la famille recomposée avec deux adultes et une enfant)

on peut tiquer, mais cela est rattrapé par le professionnalisme débordant (si on est amateur du sujet, autrement dit un geek bien évidemment...mais pas que!).

Typiquement le genre de production maîtrisée, fait par des amoureux du genre pour des amoureux du genre (tout comme le récent "Kill Command").

16/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.