DarkWolf Lair

[Fred_OSLB]

Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - et c'est exactement le genre de challenge dont notre homme a besoin pour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie.
Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. A l'approche de son éxécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances.
La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et Sherlock Holmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la plus périlleuse de ses enquêtes...
(Source : )

Attention, accident industriel !
C'est certes brutal, mais je m'explique. Même sans être un adepte des aventures de Sherlock Holmes, tout le monde a une idée du célébre détective, créé par Sir Arthur Conan Doyle, de son cadre (Baker Street). Certains auront, peut-être, vu aussi Le chien des Baskerville.

Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de Guy Ritchie et de sa troupe de scénariste, pour nous faire un film façon Comic book blasphématoire. Sans absolument aucun rapport avec l'imaginaire de Conan Doyle, si ce ne sont les noms de personnages, on assiste à un enchaînement de scènes, comme seule Hollywood (et ses films de commande) est capable de faire.
Du surnaturel, au paranormal, même si tout s'explique, on est dans l'anachronisme et l'absurdité la plus complète. Un bon scénario n'avait aucun interet à un tel déluge d'effets spéciaux, mais sans doute pour rentabiliser le gros budget alloué, Ritchie se fait plaisir. Du slow motion, de la pyromanie, de la synthèse, rien ne nous est épargné. Les scènes de combat font penser à du Benjamin Gates, humour hors de propos et navrant compris. Et puis, entre nous, Holmes qui se bat façon Matrix, y a un hic. Les sentiments sont noyés dans l'action. bref, on va du point A au point B sans détour, et ça dure 2 heures. Si vous avez vu Wild Wild West, version Will Smith, vous comprendrez...

On pouvait toujours espérer du casting. Robert Downey Jr. et Jude Law, ça doit le faire... Bah non plus. ça se contente de réciter un texte qui n'a rien de génial, alors que l'humour britannique offrait une base d'écriture inépuisable (autodérision, sarcasme, subtilité...). Là aussi, l'ensemble du casting se contente paresseusement de suivre le long fleuve tranquille d'un scénario sans génie.
On en est presque à espérer qu'il n'y ait pas de suite, mais même là, la fin ne laisse aucun doute, s'ouvrant une voie vers le célébre Moriarty... Comme tout bon vieux chantier hollywoodien, c'est le public qui décidera, en fonction des entrées.


8/20

[DarkWolf]

Avis : C'est Guy Ritchie qui s'y colle pour cette adaptation du plus célèbre détective britannique. Si on connaît l'ex de Madonna, on sait que ces films ont un certain cachet, et c'est bien évidemment le cas ici. Alors qu'on pouvait s'attendre à un Holmes flegmatique, posé, limite pantouflard comme dans les précédentes adaptations, Ritchie livre ici une version sous acide, avec Robert Downey Jr formidable dans le rôle de Sherlock, adepte du bartitsu, un poil agoraphobe, et dont le génie l'éloigne totalement du commun des mortels.
Ce cher Watson est incarné par Jude Law, qui donne aussi de sa personne lors de certains combats.
Visuellement, c'est un Londres du 19ème siècle qui est fidèlement restitué, où vont se produire des évènements étranges liés à l'occulte. Un bon point qui ajoute une note fantastique au film pas du tout déplaisante, au contraire même captivante. Connaissant le côté cartésien d' Holmes, on attend, comme dans le final d'un épisode de Scooby Doo, les explications sur les différents phénomènes constatés.
On apprécie d'autant plus comment le détective anticipe chacune de ses actions, son sens de l'observation et de la déduction, ses connaissances en médecine et du comportement humain, faisant de lui un adversaire redoutable.
Autre point que Ritchie n'a pas négligé, le méchant, qui doit en théorie avoir autant de prestance que le héros. C'est ici chose faite avec Mark Strong, à la ressemblance troublante avec Andy Garcia.
Si on va plus loin dans le détail on constate que Robert Downey Jr a suivi des cours de phonétique afin de supprimer son accent américain au profit d'un so british. Un souci du détail omniprésent, quoi de plus naturel de la part de Guy Ritchie, qui a toujours su allier rythme et efficacité.
Fort appréciable et dépoussiérant le mythe, ce "Sherloch Holmes" next-gen sera de nouveau prochainement sur nos écrans, dans de nouvelles aventures.
14/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.