DarkWolf Lair

[Fred_OSLB]

Synopsis : Le monde sait désormais que l'inventeur milliardaire Tony Stark et le super-héros Iron Man ne font qu'un. Malgré la pression du gouvernement, de la presse et du public pour qu'il partage sa technologie avec l'armée, Tony n'est pas disposé à divulguer les secrets de son armure, redoutant que l'information atterrisse dans de mauvaises mains. Avec Pepper Potts et James "Rhodey" Rhodes à ses côtés, Tony va forger de nouvelles alliances et affronter de nouvelles forces toutes-puissantes...()

Avis : Décevante et frustrante, malgré un très bel emballage et un casting de rêve, telles furent mes premières impressions au générique final de la suite attendue d'Iron Man.

La malédiction des séquelles semble être de retour, dans un film plus bling-bling et geek que jamais (Hi-tech, luxe, explosions et robotique).
Le scénario est hyper classique pour un comic ou un film d'action (Un héros au top, qui chute de son piedestal, avant de revenir en force dans un final bourré d'adrénaline), là ou le premier volet avait su construire une vraie histoire autour de la personnalité de Tony Stark, lequel finissait justement par affirmer qu'il était Iron Man, car le vrai sujet du film était bel et bien Tony Stark, et non son masque de métal, malgré le titre. On retrouvait là, le même schéma que le très réussi Spiderman, ou les états d'âme de l'homme sous le costume importaient plus et donnaient toute son humanité au super-héros et à l'histoire.

Certes, Robert Downey Jr. est encore une fois excellent. Il est peu de dire que le rôle excentrique et mégalo de Tony lui sied à merveille. Il se la pète grave Robert, et ça lui va bien. Il étoffe même un peu plus sa palette, en ajoutant une solitude douloureuse à son personnage (même si les ficelles sont très épaisses).
le problème vient surtout du fait que l'ensemble des scènes semble vite expédiées pour passer à la suivante, ne s'attardant que très peu sur la psychologie des autres personnages. On a vite fait de retomber dans la facilité caricaturale d'Avatar, ou méchants, fourbes et gentils ont la tête de l'emploi.
Le casting avait de quoi séduire, mais force est de constater que le mieux est encore une fois l'ennemi du bien, tant la multitude des rôles aboutit finalement à n'en approfondir aucun. Amour, amitié, vengeance, jalousie, tous les ressorts sont réduits à leur portion la plus minimaliste.

Enfin, et là ça me concerne particulièrement, tant l'idée me semblait grandiose. Pourquoi faire sa promo sur une bande son signée AC/DC, quand seulement 2 titres trouvent leur place dans le film ? Belle arnaque commerciale...
Heureusement, la bande son n'est pas mauvaise, loin de là, restant très rock'n roll (The Clash, en particulier)

Bon film, sans être génial...


12/20

[DarkWolf]

Synopsis : Le monde sait désormais que l'inventeur milliardaire Tony Stark et le super-héros Iron Man ne font qu'un. Malgré la pression du gouvernement, de la presse et du public pour qu'il partage sa technologie avec l'armée, Tony n'est pas disposé à divulguer les secrets de son armure, redoutant que l'information atterrisse dans de mauvaises mains. Avec Pepper Potts et James "Rhodey" Rhodes à ses côtés, Tony va forger de nouvelles alliances et affronter de nouvelles forces toutes-puissantes...()

Avis : Cette suite à une franchise très prometteuse, avec un premier volet plus qu'abouti, continue dans la qualité, en suivant le schéma classique des films de super héros, qui on le rappelle, profite du premier chapitre pour la génèse du mythe, et des autres volets pour proposer plus d'action (les bases étant placées) et la remise en question du héros.
"Iron Man 2" dessine les faiblesses d'Iron Man, qui comme Batman, ne doit son statut de super héros qu'à son costume et ses gadgets les plus sophistiqués. Hormis cela, ce n'est qu'un simple être humain, fait de chair et de sang. Si Bruce Wayne sombre dans le pessimisme et le côté dépressif, Tony Stark lui pêche par un ego démesuré, ego que retranscrit fidèlement Robert Downey Jr.
Cela donnera lieu à de nombreuses scènes légères, qui font le charme du personnage, sempiternel dragueur, et roi de la remarque qui fait mouche, même au seuil du coma éthylique.
Il souffre cependant bien plus, avec cette infection sanguine, qui fait que chaque utilisation de l'armure est pour lui un pas de plus vers la mort.
L'intrigue se focalisera alors sur cette quête du remède, qui renverra Stark à marcher sur les traces de son père. Cette notion d'héritage sera aussi le leitmotiv du bad guy de l'histoire, incarné par Mickey Rourke (impressionnant), en tout l'opposé de Tony.
Il ne sera pas le seul méchant au casting, puisque Sam Rockwell le rejoindra, même s'il n'est pas un super héros, juste un homme d'affaire cupide (qui a dit pléonasme?).
Le reste du casting nous permet de retrouver Gwyneth Paltrow, un remplaçant nommé Don Cheadle, et surtout l'apparition officielle du SHIELD, cellule de super héros menée par Nick Fury (Samuel L. Jackson), ce qui laisse présager du meilleur pour un volet crossover (la petite référence à Captain America étant savoureuse). Autre membre du casting, Scarlett Johansson, dont on espère le rôle s'étoffer pour les suites à venir (les dieux dollar ayant béni ce film, on ne peut que s'y attendre).
Le seul reproche à faire à cette suite serait son rythme : si elle bénéficie de plus d'action qu' "Iron Man", elle la diffuse de façon inégale. Ne croyez pas que le film soit du remplissage avec de longs instants soporifiques, c'est juste que l'intrigue s'effrite à de courts instants. Il n'empêche que "Iron Man 2" est une claque visuelle dotée d'un final impressionnant. Espérons que l'équipe complète rempile pour de nouvelles aventures, chacun (du réalisateur John Favreau au personnage secondaire comme Don Cheadle) étant en totale harmonie avec son personnage.
15/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.