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Comme beaucoup, je partais avec beaucoup de préjugés sur Tomb Raider. Un jeu qui fait plus parler de lui à cause de la plastique de son
héroine que du jeu en lui-même n'est jamais bon signe.

J'ai vite ravalé mes mots lorsque j'ai eu en main une démo des trois premiers volets, et je dois dire que je suis totalement tombé sous le
charme; non pas de Lara, mais de ses aventures digne d'Indiana Jones, avec un zeste de fantastique comme je les aime.

De tous les volets, c'est sans doute le second que je trouve le plus abouti; l'aventure en elle-même, qui vous emmène de l'Italie jusqu'à la
muraille de Chine en passant par une épave de bateau, des temples Tibetains, une plateforme pétrolière, a de quoi vous fasciner par la
richesse de ses paysages, la variété de son gameplay, l'inventivité de ses énigmes, le tout accompagné de superbes musiques (une des
plus belles compositions à ce jour pour un jeu vidéo, et oh comble du bonheur, les pistes audio sont lisibles sur une chaine Hifi). Certes, il faut
un certain temps d'adaptation à la maniabilité, qui, quoi qu'on en dise, est très bien adaptée pour les phases de plateformes (la précision est
de rigueur). Mais après s'y être fait, c'est un pur régal que d'y plonger, d'y replonger (la recherche de bonus vient gonfler la durée de vie déjà
conséquente), et la surprise de la fin (le boss n'est qu'une partie, mais chut j'en dis pas plus, alors lâchez pas vos manettes après l'avoir battu),
fait de ce jeu un must pour tous ceux qui ont rêvé un jour de partir aux quatres coins du monde sans bouger de leur fauteuil.