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Auparavant, cette section comportait des extraits des albums référencés ici, afin de permettre aux utilisateurs de se faire une opinion, et pourquoi pas de donner
l'envie de découvrir la discographie de l'artiste. malheureusement, et cela depuis à certain temps, les majors, cad "l'industrie du disque" (jamais ce terme n'aura
été si proche de la réalité), livrent une guerre sans merci contre le MP3, fustigeant le P2P (peer to peer, réseau d'échange de fichiers comme Kazaa ou
Edonkey), et condamnent les internautes (qui la plupart téléchargent des titres juste pour se faire une opinion avant un éventuel achat) à de très lourdes
sanctions (3 ans de prison et 300 000€ d'amende). Actuellement, des offres de musique en ligne commencent à proliférer, mais restent encore trop limitées (1
€ le titre qui revient au final pour un album au même prix qu'un CD, pour un son compressé, sans boitier ni jaquette; un format non compatible avec les lecteurs
actuels, le MP3 ne possédant pas de DRM pour limiter la copie).

Afin d'éviter un long laïus, je vais ici énumerer point par point les défauts que s'obstinent à engranger les majors.

1-La protection des CD audio

Afin d'éviter qu'on puisse dupliquer un cd audio, les majors ont installé des protections, qui se sont vite revélées être obsolètes, et pire encore, contraignantes
pour l'honnête utilisateur qui se voit son cd fraichement acheté rejeté par son autoradio ou sa chaine hifi. Cela m'est arrivé (avec les cd de Massive Attack, Avril
Lavigne et Phil Collins) avec en plus dégradation de mon matériel. Une missive au site de BMG n'a rien donné, ainsi que sa relance. par contre mon courrier a
servi comme témoignage dans le procès intenté par l'association "UFC-Que Choisir" contre les sociétés EMI et BMG, que ces dernières ont lamentablement
perdu. Il faut savoir que la copie autorisée est autorisée (loi Lang), et forcément ces protections vont à l'encontre de celle-ci. Et deviner qui dans tout ça paye ces
soi-disantes protections (qui entre nous sont obsolètes car facilement contournables)?? C'est Bibi!!!

2-Le prix

si on regarde de plus près la répartition du prix de vente d'un cd audio, on constate une chose: les majors raflent la mise, et l'artiste, selon sa renommée, n'a
droit qu'à un maigre butin. Ce qui est encore le plus aberrant, c'est de payer un CD audio 20€, pour environ plus ou moins une heure de chansons, alors que
pour le même prix on trouve des DVD, qui eux contiennent du son, de l'image, et souvent des bonus...

Il en va de même avec la vente en ligne, calibrée à 1€ le titre (imagninez le prix de revient d'un album de NoFX, en général 40 courts titres par albums), alors qu'il
serait plus avantageux de payer à la masse téléchargée (et non plus à l'unité), comme le font certains sites "underground".

3-Les contraintes

Suite aux abus de certains internautes (téléchargement et revente de musique illégalement), les majors ont fait pression sur le gouvernement, et là on a pu avoir
droit à tout et n'importe quoi: limitation de l'upload (sympa pour les webmasters), filtrage et flicage du P2P (bienvenue chez big Brother), taxe supplémentaire (et
qui vient alors en doublon de celle actuellement payée sur les supports vierges, vous étonnez pas que ces médias soient si chers en France), loi LEN qui
possède des points assez contestés, etc...

Les seules véritables contraintes actuelles sont le fait de devoir, en fonction de son lecteur, télécharger en ligne chez un seul fournisseur (Apple, Virgin, Sony,
etc...), à cause de leur format propriétaire. Et devinez quoi, le format le plus répandu est le MP3, et aucun ne le supporte. D'où la necessité de racheter un
balladeur numérique...Business is business!!!

4-La variété

Les majors se plaignent que les ventes de CD baissent, mais ils faut aussi voir de quoi est faite l'offre actuelle. Nous sommes en plein boom de la télé réalité,
qui prend son essor via des émissions comme la Star Academy, Pop Star, etc...ou comment propulser "Mr Toutlemonde" en star préformatée. Même si je ne
suis pas totalement contre, le matraquage médiatique enterre les véritables artistes, relegués au second rang, car plus rentables (et c'est là la catastrophe, la
qualité est piétinée par la rentabilité). C'est à se demander si d'ici quelques années la musique ne sera plus considérée comme un art...

5-Le droit de juger avant d'acheter

Actuellement, le mode de vente d'un CD est le suivant: Matraquage du single sur toutes les ondes, à la limite de l'overdose. Puis quand on achète l'album, on
découvre que seul le single vaut le coup, les autres chansons étant des redites ou du remplissage. On souhaiterait alors avoir un aperçu de l'album avant de
pouvoir se décider à l'acheter. Malheureusement, cela s'avère très difficile. la FNAC propose ce type d'écoute (mais les conditions avec le vacarme ambient sont
pas idéales), on trouve des extraits sur les sites de vente en ligne (le plus souvent 30 sec de certaines chansons dans un format très limité). Bref, le seul moyen
reste alors de télécharger l'album sur internet, de s'en faire une opinion, et de conclure par un achat si satisfaction. Bien évidemment, vous aurez compris que
c'est hors de question, tout le monde n'ayant pas la bonne conscience de détruire par la suite les fichiers téléchargés. On se demande pourquoi les radios ne
nous proposent pas l'écoute des autres titres d'un album, ce qui permettrait aussi de varier leur programmation.