DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Pour résumer Jojo, il faut conserver à l'idée qu'il s'agit là d'une grande fresque, d'un manga à rallonge. Ces 13 OAV ne se focalisent que sur une partie de l'histoire...
Et comme dans chaque segment, on retrouve un membre de la famille Joestar en guerre contre l'ultime méchant, Dio!

Il faut savoir qu'à l'origine, on ne comptait que 6 OAV, auxquelles sont venues se greffer 7 autres, en guise de préquelle, et qui expliquent comment la bande de copains s'est rencontrée pour affronter Dio. Cela influence notoirement la direction artistique, car on commence l'intrigue avec un design actuel (belles couleurs, animation travaillée), pour tomber sur une suite bien plus agée. Ce décalage est fort déroutant, surtout quand on s'est habitué au premier chara design, très réussi. Mais aussi récente soit-elle, cette première partie ne manque pas moins de souffle, d'impétuosité, et s'avère plus gentille que la suite, qui elle se révèle être délicieusement gore et fataliste (le destin s'acharne sur certains persos mais chut...).

Sinon, pour ceux qui se demandent à quoi ressemble Jojo, et bien c'est très simple: vous prenez le chara design d'Hokuto No Ken, et voilà!!! Et oui, certains personnages (en commencant par jotaro) ressemblent à s'y méprendre à notre Ken. On retrouve aussi le style punk à la sauce gay, comme pour le personnage de Polnareff (et oui, un personnage français, avec un super pseudo).
L'originalité des combats vient de la capacité de chaque perso à déployer un "stand", ou sorte d'esprit combattant enfermé dans le corps de son hôte. Cela donne des combats assez passionnants, et l'intérêt de chaque adversaire est d'avoir une capacité différente, qui fera que nos héros devront ruser pour vaincre. C'est un peu le même principe que dans St Seiya, avec le point névralgique à trouver avant de lancer l'assaut final.

Pur Shônen, 'Jojo's Bizarre Adventure' reste une bonne série d'OAV, avec un virage décisif dans le rythme et le design en plein milieu de parcours, mais il serait dommage de s'arrêter à ce petit détail, car dans l'ensemble, c'est un poids lourd dans sa catégorie.
















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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.