DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Synopsis: La genèse du mythe James Bond, alias le plus connu des agents secrets. Il va affronter Le chiffre, un truand doué pour le poker...

Avis:On comprend aisément que Pierce Brosnan ai été écarté pour les prochains James Bond, car le renouveau de la saga se situe dans son action tonitruante (du moins au départ), qui demande beaucoup à celui qui endosse le costard noeud-pap. Et de ce côté, Daniel Craig, corps de marbre et yeux de velours, gagne cette place tant convoitée.
Le début, en noir et blanc, apprend donc comment Bond a acquis son double zero, son "permis de tuer". On assiste alors à la naissance du mythe, un peu comme celui du superhéros qui découvre ses pouvoirs. Alors forcément, le Bond qu'on découvre n'a pas grand chose à voir avec ses homologues: il est parfois vulgaire, doute, commet des échecs, et ne semble pas invincible comme ses prédecesseurs, ses nombreuses plaies acquises durant le film l'attesteront. Il agit plutôt comme un chien enragé (et ça Craig le rend très bien à l'écran), qui mord d'abord avant d'aboyer. Sa première mission lui inculquera ses futures qualités qui feront de lui l'agent numéro un, l'homme qui se sort de toutes les situations les plus rocambolesques sans perdre son brushing. D'ailleurs, l'arrivée du thème principal, en fin du film, arrive à la perfection avec ce papillon tout droit sorti de son cocon.
Le personnage de Bond passé, que reste t'il de cet opus? L'action, il y en a oui, avec un début véritablement hallucinant, mettant en valeur les prouesses physiques du nouveau Bond, puis le scénario se construit, et propose la partie la plus importante du film, le tournoi de poker. Et là, de deux choses l'une: soit vous vous intéressez au poker et vous passerez un agréable moment, soit vous comprenez rien et vous "subirez" cette partie. Fort heureusement, le réalisateur martin Campbell (qui heureusement a pris l'ex chanteur de Soundgarden Chris Cornel à la place d'Eric Serra pour le score)a eu l'intelligence d'entrecouper les mises par des scènes de combat.
Arrivera le final, un peu comme un cheveux sur la soupe, moins spectaculaire qu'escompté, qui avec la pub envahissante (on voit que c'est du Columbia avec des appareils Sony dans tous les coins), vient ternir le tableau.
Moralité: un bon James Bond, plus réaliste que les précédents (les gadgets et Q passent à la trappe), toujours affublé de James Bond Girls plus belles les unes que les autres (à noter qu'Eva Green est magnifique sans une tonne de maquillage, cf la scène de la salle de bain), son méchant mégalomane de service, ses décors variés, ...mais avec quelques carences au niveau du rythme. Peu importe, cet épisode est un peu à part vu son sujet (la naissance de Bond), et laisse augurer le meilleur pour la suite, d'autant plus que l'ombre du Spectre plane sur le 22eme film.
14/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.

[Morcar]

Synopsis : Tout juste nommé double-zero, James Bond se voit confier la mission d'empêcher le banquier privé du terrorisme international nommé Le Chiffre à récupérer aux cartes la somme de 100 millions de dollars qu'il vient de perdre à cause de James Bond lui-même, pour le ruiner définitivement et tenter de démenteler son réseau terroriste. Pour surveiller l'argent que le gouvernement britanique va prêter à Bond pour cette mission, la très belle Vesper l'accompagnera.

Avis : C'est confirmé, ce James Bond là est une renaissance de la license et du personnage. Fini le James Bond en costume, le brushing toujours nikel et la gueule toujours propre. Place à un nouveau James Bond plus brutal et qui en prend plein la tronche.
Car Casino Royale n'est pas une préquelle à la saga, étant donné que ce James Bond se déroule bien de nos jours (on fait même allusion au 11 Septembre), et comme l'agent secret vient d'être nommé 00... Il faut donc se dire que l'ancien James Bond est mort, et que celui-ci en est un nouveau.
Et malgré tout ce qu'on avait pu entendre à son propos, Daniel Craig est parfait dans le rôle, justement parce qu'il n'a pas cette gueule de lord anglais, mais plutôt celle d'un mec qui en a déjà pris dans la tronche. De plus, il est en très grande forme, sautant du haut d'une grue ou se battant à mains nues. C'est sûr, ce nouveau James Bond a de quoi concurrencer Ethan Hunt de la série Mission : Impossible (mais comme ce ne sera pas plus Ethan Hunt dans le 4...).
A ses côtés, Eva Green joue une James Bond Girl pleine de charme, et qui ne se résume pas à sa plastique. Ses répliques sont intéressantes, et son rôle l'est tout autant, pas comme celui de Halle Berry du précédent volet.
La réalisation de Martin Campbell est survitaminée, ce qui contribue également à cette renaissance. Ca déplaira sans doute par contre à ceux qui s'attendent à un film d'espionnage, Casino Royale étant bien un film d'action.
Bref, Casino Royale fait table rase de tous les précédents volets, et semble vouloir relancer la saga en lui donnant un sérieux coup de jeune. Il était temps !

Note : 16/20
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[Babebi_OSLB]

Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d'une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l'accompagne afin de veiller à ce que l'agent 007 prenne soin de l'argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu.

Relancer la franchise qui avait pris du plomb dans l'aile avec la concurrence des Mission Impossible, tel etait le but avoué de ce nouvel opus qui se place en prequel des aventures connues de James Bond 007, car oui c un evenement meme la musique de Monty Norman n'arrive qu'a la fin (assez brillante d'ailleur) le film reprenant avant tout le theme sublime de Chris Cornel.

Daniel Craig, apres Layer Cake et Munich devient James Bond et remplace le playboy Pierce Brosnan et comme on ne peut pas faire mieux que Pierce, il ne joue pas dans le meme registre, alors que l'un affichait un cynisme et une nonchalance typiquement Brit, Craig est le rookie, le bourrin moyen( excellente poursuite Yamakasi, Bourrin moyen au debut du film). le blond aux grandes oreilles et au gros nez ne peut effectivement pas concurrencer Brosnan, mais son regard ne penetre pas que vetement...

l'histoire est celle d'un film complot-policier-patrickbruel classique, fini les supermechant megalo qui veulent conquerir le monde, welcome aux vilains croate-serbe-tcheque etc...et le suspense est celui de quel carte vais je avoir au flop et qui bluffe le mieux, le POKER, remis a la mode par Patrrriccckkk est preponderant dans l'hsitoire puisque tout n'est que bluffe, sauf que ca ne joue pas aussi bien que sur le WPT de canal...

les greluches, que serait BOND sans ses femmes? Catherina Murino: Bonne on passe a Eva Green, Tres bonne, joue pas trop mal (c'est pas ce qu'on lui demande )) mais le couple a l'ecran et ses relations avec Craig ne passent pas. et c'est bien dommage.
dommage egalement, cette partie romantique a 2 balles qui n'amene rien au personnage de BOnd qu'on ne connaisse deja depuis Au service Secret de sa majesté en plus ca dure 30 minutes, bon c a Venise, donc jolie.

coté Mise en scene, Campbell a encore du jus, sauf sur la dernier 30 minutes, c inventif, bourrin, mais ca fait mauvaise pub a Aston-Martin qui commercialise des voitures qui ne respectent pas le controle technique!!

BOND IS BACK, il est pas mal, mais c pas le meme personnage, plus proche de Dalton dans sa noirceur, et de Arnold dans son bourrinage, bref BOND est desormais un produit Fashion qui evolue avec le temps...

14/20

[Fred_OSLB]

Synopsis :
Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d'une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l'accompagne afin de veiller à ce que l'agent 007 prenne soin de l'argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu.
Alors que Bond et Vesper s'efforcent d'échapper aux tentatives d'assassinat du Chiffre et de ses hommes, d'autres sentiments surgissent entre eux, ce qui ne fera que les rendre plus vulnérables...
(Source : )



James Bond, Has been ?
Honnêtement, je ne pense pas être seul à y avoir cru. Alors l'annonce d'un nouveau casting ne pouvait qu'attiser ma curiosité et penser à la résurrection d'un des héros de ma jeunesse.
Le verdict est clair, comme les diamants, les héros sont éternels, et celui de Ian Flemming est plus qu'en forme dans ses nouvelles aventures.

Fini le mannequin anesthesié, si beau mais si mollasson, ici Bond sous les traits de Daniel Craig est une montagne charismatique. Le visage buriné, physiquement impressionnant, un brin sale gu€ule, il rappelle les meilleurs : Sean Connery ou le trop mésestimé Thimoty Dalton (Probablement les meilleurs James Bond en matière d'action).
Moins de technologie et plus de punch, à l'image de l'acteur, le film est enfin un vrai film d'action qui répond à la nouvelle concurrence des séries ou de productions ciné toujours plus adrénalinées (Extraordinaire scène Yamakazi au début du film!). Son permis de tuer se vérifie enfin et Bond redevient un homme de terrain, sans perdre de sa classe et sans jamais ôter le glamour du film.
De plus, cette préquel nous renvoie au passé de 007, sa première mission, celle qui façonnera le personnage. On s'y amuse des clins d'oeil, nottament sur son célèbre coktail Vodka Martini à la cuillère, mais on y comprend surtout sur le caractère avenir de Bond avec les femmes, suite à sa première (et unique) histoire d'amour avec Vesper Lynd (sublime Eva Green). C'est ici un Bond sentimental et vengeur qui agit, bouillant ! et ça dénote encore avec la froideur de son prédecesseur.

La magnifique publicité de plus de 2 heures présentée par Remington Steele est finie, oubliez ça ! Son nom est Bond, James Bond...


16/20