DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Après que les zombies aient envahi nos grands écrans (Resident Evil, Shaun of the Dead, Undead, etc...), la mouvance envahit aussi nos chers ordinateurs, sous la forme de l'adaptation videoludique du dernier opus de la saga Romerorienne: "Land of the dead".

Le choix s'est alors porté sur le style FPS, plutôt qu'un "Biohazard"-like, autrement dit un survival horror.

On incarne dès le départ un gentil fermier, tout seul dans sa grande ferme, quand soudain, plus de courant!!! un regard par la fenêtre, un individu qui marche bizarrement qui passe devant, et le jeu commence. Premier constat, d'ordre graphique, le jeu est très très pauvre au niveau des décors, qui sont vraiment vides et mal modélisés. On se croirait revenu 5 ans en arrière. Par contre, les zombies eux sont bien rendus. L'aspect putride a été conservé, ainsi que le gore. Autre point qui fâche, le jeu est scripté à mort, et on décèle bon nombres d'incohérences: Alors qu'on zombie arrive à défoncer un mur, vous peinez à ouvrir une porte fermée par un cadenas, armé jusqu'aux dents....Mouuaaaaaaaiiiissssss. on continue avec les défauts (ce ne sont hélas pas les seuls) avec les armes qui sont déséquilibrées au niveau de lka puissance. Alors qu'un shotgun est synonyme de gros dégats dans tout FPS digne de ce nom, ici il n'inflige que de maigres dégats aux morts-vivants, moins efficace qu'un Glock...un comble. On peut même pas exploser la tête d'un coup bien placé. Par contre, les zombies, eux, ne vous loupent pas. Un coup suffit pour perdre la moitié de la barre de vie. D'un côté, le souhait des programmeurs de limiter le nombre de munitions pour privilégier le combat rapproché est sympa, mais avec un tel déséquilibre des forces, le jeu devient vite agacant. Néanmoins, un petit bug permet de s'en sortir facilement, l'IA du jeu étant aussi élévée que celle d'un huitre périmée: il suffit de vous mettre en hauteur pour que les zombies ne vous apercoivent plus, et il suffira alors de jouer à chat perché avec un objet contandant. Finalement, ce qui semblait insurmontable devient limite risible.

En ce qui concerne l'ambiance, par contre, là c'est déjà d'un autre niveau. Les musiques sont bien intégrées aux différentes tensions que peut ressentir le joueur, et il n'est pas rare de sursauter quand un zombie tombe à vos pieds.

Comptez à peu près 6 à 8 heures pour finir le jeu, c'est court, mais ce n'est pas non plus l'escroquerie, quand on sait que le titre est proposé chez nos voisins pour moins de 20$. la durée de vie est un peu rallongée du fait que le personnage ne court que très peu de temps, s'essouflant très rapidement. L'idée est sympa, même si elle n'est pas nouvelle (Silent Hill), mais le personnage est malheureusement beaucoup trop lent quand il marche.

Land of the dead pourrait ne pas déroger pas à la règle que les adaptations de films en jeu sont souvent baclées, et profitent de la notoriété de la licence. Cependant, Road to Fiddler's green n'est pas si mauvais que cela, surtout si on le compare à Hellforces. Plus en proie à des défauts d'ordre technique que d'un laxisme conséquent, un peut trouver à ce titre un certain aspect fun, qui devraient plaire à tous ceux qui revaient d'un portage FPS de Resident Evil.

11/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.