DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Nous sommes en 50 avant J.C. L’Impératrice de Chine est emprisonnée suite à un coup d’état fomenté par Deng Tsin Quin, un prince félon.

Aidée par Graindemaïs, le marchand phénicien, et par sa fidèle guerrière Tat Han, la princesse Fu Yi, fille unique de l’impératrice, s’enfuit en Gaule pour demander de l’aide aux deux valeureux guerriers Astérix et Obélix, dotés d’une force surhumaine grâce à leur potion magique.

Nos deux inséparables Gaulois acceptent bien sûr de venir en aide à la Princesse pour sauver sa mère et libérer son pays. Et les voici tous en route pour une grande aventure vers la Chine.

Mais César et sa puissante armée, toujours en soif de conquêtes, ont eux aussi pris la direction de l’Empire du Milieu...

AVIS : Dernier film live en date avec nos chers Gaulois, cet "Astérix & Obélix ; l'empire du milieu" redonne vie à la bande dessinée de Goscinny et Uderzo.

Le temps de Clavier et Depardieu est révolu, pour de multiples raisons, et encore aujourd'hui, le film à battre est celui de Chabat.

Alors, la question est : est-ce que Guillaume Canet, devant et derrière la caméra, a réussi le pari?

Pour être honnête, si le résultat final n'atteint pas le rang culte d' "Astérix et Obélix : Mission Cléopatre", il s'en sort honorablement, et parvient même à décocher quelques bonnes vannes.

Car ces films, au fil du temps, sont plus là pour nous balancer de bons gros rires avec des vannes contemporaines, liées au nom des personnages et leur consonnance soit gauloise, soit romaine, mais aussi un casting ⭐⭐⭐⭐⭐.

On ne va pas tous les citer, car cela ferait trop de monde et se résumerait à citer le casting complet, mais on retiendra surtout plusieurs noms qui s'en sortent vraiment très bien dans le film, et le tiennent entre guillemets sur leurs épaules.

On retient donc Gilles Lelouche, énorme en Obélix et son air débonnaire, Vincent Cassel en César qui lui va comme un gant, idem pour José Garcia dont on retrouve l'esprit NPA, Ramzy toujours nickel quand il faut déconner...

Vous aurez aussi des guests, histoire de dire, ou juste pour la vanne (comme avec Zlatan et son entrée en jeu), et puis d'autres qu'on ne reconnaît pas, ou qui sont totalement anecdotiques (comme pour gonfler le prestige du casting avec une apparition de quelques secondes). Seul Guillaume Canet semble un peu à côté du rôle, difficile de dire si cela est du au fait d'avoir cette double casquette sur une aussi grande production (réalisateur ET Astérix).

L'intrigue met donc en scène le pays du Soleil Levant avec une princesse et sa garde du corps fuyant leur pays après une sédition, venus en Gaulle chercher de l'aide via les conseils de Graindemaïs (Jonathan Cohen).

Et voilà donc notre populaire tandem joint par Idéfix en route pour la Chine. Visuellement, c'est propre, on retrouve de temps en temps l'ambiance de la B.D., les running gags avec les pirates, et l'action est aussi au rendez-vous avec cette fois un hommage aux films d'arts martiaux asiatiques, avec Tat Han (Leanna Chea) nous rappelant les grands classiques du Wire Fu.

Dans l'ensemble, pas de grosses fausses notes, un bon rythme et une bonne gestion de l'aspect comédie et action. Bien évidemment quelques crans en dessous du film de Chabat voire du grand classique "Les douze travaux d'Astérix" et la voix inoubliable de Roger Carel, mais un honnête divertissement, dont on ne comprend pas le lynchage quelque peu injustifié sur la toile.

14.5/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.