DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : 14ème siècle, en France. Amicia et son jeune frère Hugo sont toujours à la recherche d'un remède contre le mal qui ronge le jeune homme, la macula. Pire qu'une maladie, cette malédiction poursuit son hôte et invoque des milliers de rats dévorant tout sur leur passage.

Dans un monde où la barbarie peut se révéler à chaque tournant, notre famille va une nouvelle fois devoir se battre et user de stratégie pour s'en sortir vivants.

GAMEPLAY : Véritable claque, le premier "A Plague Tale", Innocence avait su poser des bases solides, quoique germées de certaines rigidités.

Sa suite lui reste totalement fidèle, mais ajoute tout de même quelques variations dans le gameplay bienvenues.

Dans l'absolu, nous sommes toujours face à un jeu où l'infiltration prime, où le cheminement est quelque peu dirigiste, et le challenge corsé.

Amicia pourra toujours récupérer des matériaux pour confectionner des munitions pour sa fronde, lui permettant de tuer, étourdir, allumer, aveugler ses opposants.

Elle pourra aussi compter sur son frère pouvant contrôler les rats dans certains passages bien définis, avec en plus la possibilité d'utiliser une sorte de sonar pour définir où sont situés les ennemis rôdant dans les parages.

D'autres personnages viendront se greffer à l'aventure et chacun aura une particularité qu'Amicia pourra invoquer sous certaines conditions.

Enfin, les outils et les pièces seront de nouveau de la partie pour améliorer votre équipement, comme votre fronde et votre nouveau gadget, l'arbalète que vous obtiendrez plus tard.

Elle n'est pas de trop, et sa valeur offensive, silencieuse et létale est un vrai plus, face à des hordes d'ennemis surgissant à certains moments.

Autre nouveauté de cet opus, votre façon de jouer fera évoluer certaines compétences, au nombre de trois, avec des paliers vous conférant une fois dépassés, des avantages. Entre l'alchimie, la discrétion et la force, certains points comme faire moins de bruit, lancer plus loin ou créer des sortes de grenades auront une valeur ajoutée. Dommage que le système ne vous laisse pas choisir quels points vous voulez améliorer, se fiant plutôt à votre façon de jouer pour automatiquement améliorer un des trois critères.

RÉALISATION : Comme son prédécesseur, le studio Asobo nous gratifie d'une réalisation hors-normes, que ce soit d'un point de vue esthétique et sonore.

Les compositions de Olivier Deriviere sont magnifiques, avec l'emploi d'un orchestre philarmonique et de chœurs qui vont vous mettre les poils.

Chaque piste accompagne notre fratrie dans leurs aventures dans la Méditerranée, et visuellement, on retrouve cet aspect macabre si spécifique du premier, mais ici la beauté prend aussi le relais.

Mais ne vous y fiez pas, car certains endroits vous rappelleront Midsommar...On dit ça, on dit rien...

Décors grandioses, profondeur de champ impressionnante, souci du détail, évolution du chara design (avec juste un malus pour les chevelures), une fois encore, chaque paysage est une vraie claque, qu'elle soit somptueuse comme cette île paradisiaque, où les tréfonds d'un temple nous rappelant les inspirations de Giger.

le doublage français est d'excellente facture, et félicitations aux doubleuses principales (oui oui, Hugo est doublé par une femme), qui ont fait un travail admirable, et riche en émotions. Cela était essentiel en vue de la portée du titre, qui porte bien son nom.

DURÉE DE VIE : l'aventure complète à 100%, avec collecte de tous les souvenirs, plumes et fleurs vous prendra un bon nombre d'heures, environ 25. Comme le précédent, on a envie d'y replonger direct, surtout que le jeu propose un New Game+ et vous offre de nouvelles skins pour votre arbalète.

La fin, chargée en émotions, appelle à une suite. Peut-être pas avec Amicia, mais dans le même principe que les Assassin's Creed, avec d'autres porteurs de la macula et leur protectrice.

Et peut-être que le prochain volet se déroulera de nos jours, allez savoir....

INTÉRÊT : Une suite sachant exploiter le potentiel du premier volet, et l'adaptant cii pour en faire une aventure XXL, tel pourrait être la définition de ce requiem.

Avec ce nom, n'espérez pas voir des jours heureux, Amicia et Hugo vont vivre le pire voyage de leur vie.

Une aventure trépidante, prenante, impressionnante, qui améliore l'expérience du premier et nous gratifie une nouvelle fois d'une réalisation exemplaire.

Digne suite, plus longue, plus variée, un peu moins dirigiste, "A Plague Tale : Requiem" est un titre d'une rare qualité, une petite fierté française dont nous espérons bientôt avec des nouvelles.

18/20




















































































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.