DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Kena est une jeune guide spirituelle, dont la tâche est de rediriger les esprits vers le bon chemin, un peu comme Jennifer Love Hewitt dans "Ghost Whispered", en plus jeune et dans un monde 100% fantasy.

Durant son périple, notre jeune guide va découvrir un village rongé par un mal, que seule elle pourra éradiquer.

Pour cela, elle devra vaincre plusieurs gardiens de zones infestées. Heureusement, elle sera aidée dans sa tâche par de charmantes petites créatures, les Rot, qui viendront lui donner un coup de main et développer ses compétences, pour s'en sortir lors de combats épiques.

GAMEPLAY : "Kena : Bridge of Spirits" se présente comme un jeu de combat/plateforme dans un environnement vaste, et vous ouvre progressivement son monde une fois que vous aurez trouvé certaines reliques débloquant un masque, vous permettant de franchir certaines zones.

Régulièrement, vous trouverez sur votre passage des stèles vous permettant de vous téléporter aux endroits précédemment visités.

Le gameplay de Kena est extrêmement complexe : vous commencez à vous battre avec un bâton, puis vous pourrez par la suite brandir un arc.
Vous obtiendrez par la suite d'autres fonctionnalités, comme envoyer des bombes. Certaines sont automatiques et indispensables pour franchir de nouvelles zones (comme dans tout bon Metroidvania), mais d'autres pourrons s'acheter avec des points, que vous obtiendrez en récupérant ces fameux Rots durant votre parcours.

Ces derniers ont un rôle primordial dans l'aventure, car ils vous permettrons certaines actions spécifiques, que ce soit au combat en se transformant en flux d'énergie, mais aussi dans l'exploration en débloquant certains passages.

Kena aura aussi a sa disposition un bouclier, lui permettant de bloquer les attaques adverses temporairement. Ce bouclier est aussi soumis à des améliorations, ne le sous-estimez donc pas.

RÉALISATION : Stop, on arrête tout! Nous sommes en face d'un des plus beaux jeu de sa génération, une vraie claque visuelle et sonore qui se frotte à "Horizon : Zero Dawn" (qui partage avec ce titre bien des similitudes).

Vrai film interactif, sans être chiant, textures magnifiques et décors splendides, chara design inspiré et s'alignant sur les grands studios d'animation comme Pixar, les captures d'écran parlent d'elles-mêmes, tandis que la partie sonore nous propose des musiques envoutantes avec parfois des chœurs féminins à vous mettre les poils, notamment lors de moments clés.

L'animation va bien évidemment de pair avec cette maestria technique, et c'est un vrai régal de manipuler Kena, et d'utiliser les Rots.

DURÉE DE VIE : Vous commencerez l'aventure dans le village, et constaterez que la zone s'étend bien au delà de ses frontières, entre champs, montagne, forêt.

Pour autant, la carte n'est pas non plus énorme. Kena est un jeu plutôt court, surtout si vous allez en ligne droite. L'intérêt est de chercher dans l'environnement toutes les richesses qu'il nous propose, entre les Rots à collecter, les courriers vous ouvrant de nouvelles zones, les pierres de charme vous octroyant de nouveaux pouvoirs, et même des chapeaux pour les Rots, afin de tous les customiser, sans oublier les lieux de méditation vous permettant d'améliorer votre vie de façon permanente.

D'autres surprises vous attendent aussi au tournant, certaines plus agréables que d'autres et viendront pimenter l'aventure et votre goût du challenge.

Comptez une bonne vingtaine d'heures lors de votre première run pour en venir à bout intégralement.

Le plaisir étant au rendez-vous, c'est un jeu qu'on se refera sans hésitation.

INTÉRÊT : "Kena : Bridge of Spirits", c'est un gros gros GROS coup de coeur.

Mais attention, une ombre vient ternir le tableau.

Si le jeu s'avère techniquement irréprochable, addictif, touchant, impressionnant, sa difficulté hors-normes est déroutante au début.

Si vous pensiez que "Kena" était un jeu tout public, tout mignon, dédié aux petits et grands, vous vous trompez...

Vous allez le comprendre lors de votre affrontement avec votre premier ennemi, un boss qui deviendra par la suite un monstre de base : préparez-vous à une belle raclée, car les ennemis (et plus généralement les boss), ne sont pas que des sacs à PV, mais doivent se gérer comme ceux d'un Souls-like, où vous devrez apprendre leurs faiblesses, leurs techniques, anticiper, bloquer au bon moment et être constamment sur le qui-vive.

C'est extrêmement déroutant au début, et si on s'en sort après plusieurs essais face au premier boss, leur nombre conséquent vous donnera du fil à retordre très rapidement, au point de bloquer sur les prochains.

Heureusement, vous pourrez à tout moment modifier la difficulté, et baisser d'un cran (voire deux pour les passages les plus critiques, en attendant que vous maitrisiez votre personnage et collectez toutes les compétences simplifiant les combats).

Pas de honte à avoir, la difficulté est mal dosée sur ce titre et le mode normal s'apparente à un mode difficile, et ainsi de suite pour les autres modes.

En sachant cela, vous profiterez pleinement du jeu, avec certes encore du challenge, mais cette fois gérable. Le titre deviendra alors un vrai petit bijou qui vous captivera pendant un certain temps, et vous aurez du mal à revenir sur d'autres titres qui n'ont pas son charme.

18.5/20






















































































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.