DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Dans un futur proche, les femmes ont disparu. Le monde de Todd Hewitt n’est habité que par des hommes, et tous sont soumis au Bruit, une mystérieuse force qui révèle leurs pensées et permet à chacun de connaître celles des autres. Lorsqu’une jeune femme, Viola, atterrit en catastrophe sur cette planète, elle s’y retrouve en grand danger… Todd jure de la protéger, mais pour réussir, il va devoir révéler sa force intérieure et percer les sombres secrets qui étouffent son monde…

AVIS : Certains films de science -fiction se targuent de développer une histoire avec une certaine singularité, comme c'est le cas de ce "Chaos Walking" très, mais vraiment très spécial.

Si un sketch aurait suffit pour développer ce concept d'hommes libérant leur parole dans une sorte de halo les entourant, un long métrage accuse le coup, et on constate plusieurs longueurs.

Et ce n'est pas le charisme de Tom Holland, ni celui de Daisy Riley qui permettront d'étoffer une intrigue plutôt rachitique,; sorte de patchwork entre le western et le futur.

En gros les femmes ont disparu d'une colonie coincée dans une organisation quelque peu primaire voire sectaire avec la présence du "maire" (Mads Mikkelsen), seul individu à être capable de masquer son "bruit".

Et ce dernier voit d'un très mauvais œil l'arrivée d'un vaisseau s'écrasant sur leur planète, avec comme seule survivante une jeune femme (Daisy Riley).

Pourchassée, elle pourra seulement compter sur un jeune homme décidé à l'aider (Tom Holland), ce qui donnera droit à une chasse à l'homme dans une contrée quasi vierge, à l'exception d'une race extra-terrestre qui ne servira finalement que de prétexte (ce qui aurait pu étoffer le récit est ici tué dans l'œuf).

Au départ irritant, ce fameux "Bruit" aurait aussi être une bonne idée si son exploitation aurait été des plus judicieuses, à la place de jérémiades incessantes rendant l'ensemble pénible.

Que dire de la révélation, celle qu'on voyait venir à 100 mètres, et qui finalement ne changera pas grand chose.

Le réalisateur Doug Liman (à quoi on doit le premier Jason Bourne et l'excellent "Edge of Tomorrow") avait de quoi développer une idée intéressante, mais le résultat final est trop bancal pour qu'on puisse y voir de l'intérêt.

06/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.