DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Les membres de la Ligue des Justiciers sont projetés dans le Warworld, une arène de gladiateurs. Pour s'en sortir, ils doivent s'unir et former une force invincible.

AVIS : De tous les films animés de DC Comics, voici pour l'instant celui qui pourrait être le plus déroutant, avec toutes ses ruptures de codes.

Tout commence avec une scène au Far West. Si on ne sait pas trop de quoi est fait Warworld, on est surpris de découvrir une femme cow-boy (cowgirl?) arrivant dans un village dominé par une bande de vermines, et un petit groupes de résistants coincés dans une habitation, avant l'assaut final.

Cette femme, c'est Wonder Woman, une version antique d'elle durant cette période, et qu'on reconnait rapidement quand elle utilise son lasso doté de pouvoirs.

L'intrigue nous tient en haleine durant quelques minutes, et chose surprenante, c'est cette palette de couleurs employées, nous faisant penser que soit notre écran commence à avoir des problèmes, ou que notre source est endommagée.

La suite nous présente une intrigue tout autre, avec un barbare fait prisonnier par un groupe parti pour tuer un vil sorcier. Il s'avère que le barbare en question a quelques affiliations avec Batman, et que ce dernier est toujours aussi doué pour résoudre les énigmes et déjouer les pièges tendus.

Le final de ce qui semble donc être un film à sketchs crée le lien avec un autre personnage important, créant alors une sorte de continuité.

Le dernier sketch, reprenant toujours le même code de couleurs, nous envoie cette fois directement dans les années 50, et nous présente directement un Clark Kent en officier d'investigation sur une étrange affaire d'ovni s'étant écrasé dans la campagne.

Son travail sera alors de récupérer des témoignages des différentes personnes étant sur les lieux, dans un drive-in paumé.

Mais quelque chose cloche...

Les plus attentifs auront reconnu un des plus célèbres sketchs de "Twilight Zone" : "Y a-t-il un Martien dans la salle?".

De très grosses similitudes qui ne font que renforcer l'idée que tous ces sketchs s'inspirent plus ou moins ouvertement d'œuvres existantes ("Mort ou vif", "Conan le barbare" et bien évidemment ce sketch culte de cette série culte).

Une très bonne idée, mais le fil conducteur vous sera révélé vers la fin, afin une explication quelque peu bancale pour laisser place à quelque chose de plus classique : un bon gros combats de super-héros contre un vilain méchant.

Totalement facultatif, cette explication qui doit avoir son intérêt dans un arc narratif, aurait pu être développé pour encore plus de références et d'autres personnages de la Justice League, histoire de changer des sempiternels qui reviennent trop régulièrement au premier plan.

mention donc pour certains sketchs plutôt bien amenés, le final pouvant décevoir en contrepartie.

13/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.