DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Après le décès de son frère, un sociopathe en voie de guérison s'installe sur une île éloignée. Cet endroit va bientôt être assiégé par une bande de mercenaires, responsables de la mort de son frère, l'homme va alors opter pour une vengeance implacable...

AVIS : les psychopathes et autres sociopathes sont courant dans le cinéma, mais il est plus rare de les voir au premier plan, dans le rôle du héros.

Si "SAS Red Notice" permettait de comprendre un peu mieux le vrai sens du mot psychopathe (et de se rendre compte que tout le monde peut l'être, y compris des docteurs ou d'autres fonctions notoires), "Dangerous" peut se targuer de mettre plus en avant le terme sociopathe.

Ici, c'est Scott Eastwood qui se faufile dans la peau d'un de ses sociopathes, et apprenant la mort de son frère, décide d'aller aux funérailles, sur une île éloignée.

Renouer avec sa famille ne sera pas chose aisée, étant considéré comme le vilain petit canard à cause de son manque d'empathie, et il pourra compter sur son psy (Mel Gibson) pour prendre les bonnes décisions.

Le problème, c'est qu'il semblerait qu'on en veuille à Scott, et son escapade vers l'île va mettre en péril ses proches.

Tout réside dans les agissements de son frère, et il va devoir découvrir ce qui a pu se produire, en tentant de ne pas craquer et retrouver ses pulsions dévastatrices.

"Dangerous" joue donc avec le caractère de son personnage principal, quelque peu barré (et la présence de Mel Gibson nous renvoie à son rôle dans "L'arme Fatale") et Scott Eastwood s'en sort pas trop mal, mais semble muselé par un scénario trop classique qui ne lui permet pas de se lâcher totalement (notamment sur la fin).

Cette dualité est quelque peu sabordée, et le reste du film se présente comme un mix entre un home-invasion (une ancienne base et son phare transformés en habitations) et un thriller.

Le problème qui survient aussi, ce sont des personnages quelque peu caricaturaux, donnant droit à une sorte de western moderne durant certaines scènes. On pense à Kevin Durand, clone d'Elon Musk, qui a tout du bad guy et de ses clichés.

C'est déroutant, car le film avait un sacré casting, avec à son bord Famke Janssen et Tyrese Gibson.

On avait donc un casting fort sympathique, un personnage intéressant. Il reste juste l'intrigue et la mise en scène qui auraient permis un plus gros délire, le genre de film déjanté jouant sur plusieurs cordes.

10/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.