DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Quatre familles d'une ville de Heartland sont testées en une seule journée lorsqu'une tornade frappe, forçant des chemins à se croiser et redéfinissant le sens de la survie.

AVIS : Sous le couvert de film chorale, "13 minutes" prend son temps pour nous présenter plusieurs personnages d'une petite ville des Etats-Unis, bientôt victimes d'une tornade aux effets dévastateurs.

Si vous pensiez voir un film dans la mouvance de "Twister" (dont la suite déboule prochainement) : oubliez!

C'est un film chorale, nous présentant donc les interconnections entre différentes familles, avec leurs tracas du quotidien.

Et le film s'enlise dans les clichés de toute ce que peut faire la nature humaine : homophobie liée à un coming out, racisme, harcèlement lié à un handicap, interruption de grossesse et religion...

La tension qui va donc suivre avec ces attitudes va être croissante, mais la tornade sera là pour redistribuer les cartes, avec ce qu'il existe de plus fort lors de ces événements, qui sont censés être fédérateurs (réconciliation, empathie, entraide, bienveillance, soutien).

Bon, et bien dans "13 minutes", y'a un peu de cala. Mais un peu, car le film croule sous les défauts.

Si on retrouve au casting quelques noms connus (Amy Smart, Thora Birch, Anne Heche, Paz Vega,...), les acteurs semblent peu investis et l'ensemble donne un côté très téléfilm.

Si en plus la catastrophe ne prend qu'une petite partie du film (sans doute tiré de son titre), tout le reste est remplissage, histoires quelques peu somnolentes alors que les sujets sont intéressants.

Enfin, la tragédie humaine annoncée semble vraiment minimisée, car on s'attendait, en vue des décors impressionnants après le passage de la tornade, à un bilan plus lourd. C'est une sorte de miracle à l'Américaine qui nous est proposé, alors que la ville est rayée et que tout le monde se relève avec quelques bobos, sans trop de larmes.

Pas grand chose à sauver de ce film catastrophe qui n'en est pas vraiment un, et qui aurait sans doute gagné à retirer l'aspect catastrophique pour se renforcer sur la dimension humaine.

03/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.