DarkWolf Site Admin
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Posté le: Jeu Fév 22, 2024 3:33 pm Sujet du message: WOLFKIN |
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SensCritique
SYNOPSIS : Quand son fils Martin, âgé de 10 ans, mord jusqu’au sang un de ses camarades, Elaine (35 ans) part à la recherche des origines du garçon, chez ses grands-parents paternels Adrienne (65 ans) et Joseph (68 ans) Urwald, des viticulteurs de la Moselle luxembourgeoise. Malgré leurs valeurs conservatrices, Elaine décide de prolonger son séjour, car Martin semble aller mieux. Or, bientôt, la nature cachée de la famille est révélée à Elaine : ce sont des anthropophages qui conservent leur apparence humaine grâce à un protocole médical. Quand le clan veut élever Martin selon leur tradition, Elaine se retrouve face à un dilemme pour élever un enfant qu’elle ne reconnaît plus…
AVIS : Le film fantastique et de genre n'a pas de frontière, et ce "Wolfkin" nous montre que même de petits pays comme le Luxembourg ont leur mot à dire, et peuvent nous faire des propositions intéressantes.
Nous avons ici un film traitant de la lycanthropie, avec une femme (Louise Manteau) cherchant à retrouver le géniteur de son fils, après que ce dernier les aient lâchement abandonné.
Elle ne fait pas ça de façon irréfléchie, mais quand son fils présente de sérieux troubles du comportement, et commence à agresser violemment ses camarades de classe, en les mordant.
Un comportement qui la pousse donc à rencontrer ses beaux-parents, une famille très aisée qui cache un terrible secret.
Dans la lignée des films de Jean Rollin, voire de la Hammer, le film de Jacques Molitor disperse une ambiance "old school", sans être péjoratif.
Une fois la rencontre établie, nous découvrons donc cette sorte de malédiction, qui pour certains membres, se présente comme une bénédiction.
C'est alors le combat d'une mère pour retrouver son fils, mais aussi trouver des réponses.
Vous l'aurez compris, les choses vont progressivement dégénérer entre la mère et les beaux-parents, dont les intérêts concernant l'enfant divergent.
Cette progression s'accomplit aussi en terme d'horreur visuelle, tandis que le dénouement approche, et nous propose l'aspect le plus bestial de la lycanthropie.
Dôté de bonnes idées, d'une bonne ambiance, de bons acteurs et de bons décors, "Wolfkin" a bien évidemment quelques défauts minimes (le rythme, un grand classique), mais s'avère intéressant dans sa proposition.
14/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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