DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Carol Danvers, alias Captain Marvel, doit faire face aux conséquences imprévues de sa victoire contre les Krees. Des effets inattendus l’obligent désormais à assumer le fardeau d'un univers déstabilisé. Au cours d’une mission qui la propulse au sein d’un étrange vortex étroitement lié aux actions d’une révolutionnaire Kree, ses pouvoirs se mêlent à ceux de Kamala Khan - alias Miss Marvel, sa super-fan de Jersey City - et à ceux de sa « nièce », la Capitaine Monica Rambeau, désormais astronaute au sein du S.A.B.E.R. D’abord chaotique, ce trio improbable se retrouve bientôt obligé de faire équipe et d’apprendre à travailler de concert pour sauver l'univers. Un seul nom pour cela : "The Marvels" !

AVIS : Récemment, le nombre d'articles concernant l'empire Marvel fait écho d'une lassitude des spectateurs, dont "The Marvels" est sans doute la première, voire la deuxième sonnette d'alarme (après "ANT-MAN AND THE WASP : QUANTUMANIA.

Un constat alarmant pour certains, prédisant le glas du film de super-héros, touchant aussi DC Comics.

D'autres prédisent le même avenir que le genre western, et pour bien comprendre ce phénomène qui risque d'être pérenne, il faut se pencher sur le cas de ce "The Marvels", dernier film Marvel en date, avant une prochaine fournée censée remplacer l'arc narratif de Thanos.

Nous retrouvons donc Carole Danvers, accompagnée de ses deux acolytes, Miss Marvel (présentée dans la série éponyme) et le capitaine Monica Rambeau. Un trio 100% féminin appelé "The Marvels", et dont la rencontre va se concrétiser quand ces trois femmes se rendent compte qu'elles switchent entre elles dès qu'elles utilisent leur pouvoir.

Un petit côté fun pas désagréable, un bon timing pour mettre en place l'équipe et la cohabitation.

Face à elles, une nouvelle menace héritée du premier "Captain Marvel", une femme nommée Dar-Benn, souhaitant venger son peuple.

Le genre d'ennemi temporaire n'apportant pas grand chose au nouvel arc narratif, à l'image de "Thor : Love and Thunder".

Il reste alors du spectacle, avec un film techniquement abouti, exploitant à fond la recette made in Marvel (combats, humour avec la famille de Miss Marvel et le gentil petit chachat).

En gros, un sentiment de déjà-vu, pas désagréable mais bien trop prévisible.

Mais un autre problème apparait lors d'un passage qui nous met un peu mal à l'aise : un passage chanté et dansant...comme dans un Disney.

Ok, ça peut jouer pour l'effet comique, ça amène ce côté décalé bon enfant qui en fait un spectacle familial, mais bon sang, on est devant un MARVEL.

Celles et ceux qui ont déjà lu les comics savent que l'humour, s'il est présent, est plus caustique.

On regrette cette légèreté de ton, même si on n'est pas contre un peu d'humour, mais le film s'approprie trop cet aspect qu'il s'éloigne alors de l'essence même des super-héros, et on rit de plus belle (et involontairement) quand on voit les figurants s'agiter comme dans un parc d'attraction lors d'un passage mouvementé.

Enfin, "The Marvels" faisait la proposition intéressante de mixer plusieurs pouvoirs, mais cet aspect revient finalement à une grosse baston générale qui balaie une fois encore les lois de la physique (oui, traumatisé par Silverhawks et ces gars qui se baladent en Thermolactyl dans l'espace ), et ressemble parfois à une adaptation live de Dragon Ball Z.

Ce qu'on demande, ce que le public demande, c'est sans doute un peu de retenue. De part un planning plus édulcoré, mais aussi une orientation de films qui devrait plus se recalibrer vers une maturité conforme au matériau de base.

11/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.