DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un chapitre glaçant du classique de la littérature fantastique Dracula de Bram Stoker, LE DERNIER VOYAGE DU DEMETER relate le destin tragique d’un navire marchand, le Demeter, affrété pour transporter une cargaison privée, composée de 50 caisses en bois, des Carpates à Londres. Accablé par d’étranges événements, l’équipage du Demeter tente de repousser une présence impitoyable qui les assaille chaque nuit. Quand le navire atteint enfin la côte anglaise, ce n’est plus qu’une épave délabrée et calcinée, sans un seul survivant à bord.

AVIS : Puisant son inspiration directement de l'œuvre de Bram Stoker, le Demeter est un bon film de vampires qui revient aux origines et oublie tous les artifices ou paillettes de productions voulant tenter l'originalité, en s'y cassant parfois les dents.

Vous aurez donc un équipage éclectique parti de Bulgarie vers la Grande-Bretagne, sans savoir qu'ils hébergent dans leur soute le "saigneur" des vampires : le comte Dracula.

Ou du moins sa version slim et un poil défraichie, puisque c'est Javier Botet qui se faufile dans la peau du suceur de sang.

Le voyage s'annonce donc mouvementé, et saignant, et quelques autres passagers clandestins répondent aussi à l'appel, de quoi donner du peps à l'intrigue est du contenu au récit.

Car à bord du bateau, personne ne sait encore ce que c'est qu'un vampire, et comment les tuer. Ce point de vue intéressant permet de confronter un homme de science (Corey Hawkins) à un fléau qu'il veut décortiquer, tandis que le reste de l'équipage se révèle très plus touché par les superstitions.

Les qualités du Demeter sont nombreuses : un bon casting (on retrouve notamment Liam Cunningham et David Dastmalchian), une belle photographie, un bon rythme, et le film arrive de temps en temps à nous faire peur, et sait aussi se montrer très saignant.

André Øvredal, déjà réalisateur du très bon "The Jane Doe Identity" et "Mortal", vient ici avec un film de vampires sympathique, respectueux du genre, du mythe, et plutôt efficace, en plus d'être agréable à l'oeil.

De quoi redorer le blason d'un monstre sacré du cinéma, qui fut quelque peu écorché dans un film extrêmement similaire, mais bien moins réussi : "Blood Vessel".

16/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.