DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Déterminé à retrouver sa fille, le détective Danny Rourke enquête sur une série de braquages qui pourraient être liés à sa disparition. Mais les criminels qu’il poursuit sont bien plus machiavéliques qu’il ne l’imaginait : ils hypnotisent des innocents pour qu’ils commettent des crimes contre leur volonté. Personne ne semble à l’abri. Pour les déjouer, Rourke va devoir se méfier de tout le monde...

AVIS : On connait Robert Rodriguez pour ses films quelque peu barrés, parfois poussifs, et proche d'un bis des années 90.

Il faut croire que l'homme vieillit aussi bien qu'un bon vin, car son dernier film, même s'il n'est pas un petit bijou, s'avère divertissant, voire parfois étonnant.

L'intrigue nous présente un inspecteur de police (Ben Affleck) assistant à un braquage de banque étrange, où un homme (l'excellent William Fichtner) semble contrôler n'importe qui avec une simple phrase.

Si vous vous demandiez comment ferait Mesmer pour aller chercher de l'argent, vous avez ici une version romancée.

Mais on s'arrêtera là sur l'intrigue car ce qui est sans nul doute le point fort du film, c'est sa façon de jouer avec l'histoire.

Attendez-vous à de gros retournements de situation du genre "mind fuck" comme on dit Outre-Atlantique.

"Hypnotic" vous fera souvent penser au chef d'œuvre de Nolan : "Inception", pour ses trouvailles visuelles et son univers.

Pour les plus anciens (ou les plus cinéphiles), il faudra se pencher sur le "Scanners" de Cronenberg, où l'hypnose prend ici une autre dimension.

Enfin, impossible de ne pas penser à "Terminator" quand un couple est poursuivi par un méchant qui semble immortel.

De telles références auraient pu être difficiles à digérer, mais ici, Rodriguez fait preuve d'une certaine maturité et va à l'essentiel. Le film peut vous prendre aux tripes (surtout si vous êtes geek), et l'envie de savoir précisément de quoi il s'agit fonctionnera jusqu'à la toute fin.

Seul bémol, Ben Affleck qui semble un peu pataud dans ce film, et ne s'investit pas à 100% dans son rôle qui pourtant aurait dû être marqué par ce que le personnage a vécu, mais aussi ce qu'il vit.

Pour autant, Rodriguez semble avoir trouvé une nouvelle voie qui semble être la bonne.

16/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.