DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Tilo est une jeune souris se retrouvant dans un cachot sur une île gouvernée par des rats, les ennemis jurés de son espèce. Bien décidé à retrouver sa femme Mera, notre jeune muridé est parti pour une quête qui va lui faire découvrir les mille et une facettes de l'île, et de ses occupants

GAMEPLAY : "Ghost of a Tale" est un jeu d'infiltration exploitant des éléments de RPG. Au contrôle de cette petite souris, vous allez devoir passer sous la barbe des gardes rats, mais tous ne sont pas belliqueux. Certains vous aideront dans votre quête et vous donneront même des quêtes annexes à remplir.

Votre quotidien sera de vous infiltrer dans de nouvelles zones à la recherche d'objets vous permettant de progresser. Certains d'entre eux seront liés à votre accoutrement, et il vous faudra trouver tous les éléments d'un costume pour vous grimer en un autre personnage, chaque costume ayant ces spécificités vous aidant ou au contraire vous pénalisant sur certains points (un exemple tout simple, une armure vous permettra de passer au nez des rats, mais vous ralentira fortement).

Les zones à parcourir sont nombreuses (la plage, les catacombes, les égouts, la forêt...) et sont bien agencées dans le sens où vous finirez par créer des raccourcis entre les différentes zones pour les parcourir plus rapidement.

Le lore du jeu est assez complet, avec des fiches sur le monde environnant et ses habitants.

Ici, point de combats, notre souris est inoffensive et ne fait de toute façon pas le poids face à des rats qui fond le double de sa taille. Sans le costume adéquat, il faut donc se faufiler en marchant (le bruit étant pris en compte), se cacher, courir, semer ou anticiper les rondes pour s'en sortir sans trop de mal. Mais le jeu n'est pas forcément difficile, car vous aurez tout de même la possibilité de trouver des objets pour assommer vos ennemis, ou d'interagir avec l'environnement. Mais vous pouvez aussi vous cacher un peu partout, en vous glissant dans un tonneau ou une armoire.

RÉALISATION : Il faut savoir que le chef de projet de "Ghost of a Tale" est un ancien des studios Dreamworks : Lionel Gallat.

Et son talent, il a su l'insuffler à son œuvre, avec une souris superbement animée et modélisée.

Le reste est aussi bien réalisé, et on s'en prend plein les yeux dès les premières minutes : c'est beau à se damner, a bouge magnifiquement bien, et l'univers est chatoyant et gorgé de détails (mais attention, le jeu évoque des thèmes matures et la mort est ici évoquée sans équivoque).

Les personnages sont très attachants, dommage qu'ils ne disposent pas de voix mais de simples dialogues que nous devons lire.

Heureusement l'ambiance sonore est compensée par de bonnes musiques et d'excellents bruitages, renforçant l'immersion.

DURÉE DE VIE : Comptez 15 heures pour faire le jeu à 100%. Cette durée très correcte peut varier si vous avez le sens de l'orientation ou non, si vous allez à l'essentiel ou pas.

On reviendra sans doute dans l'aventure, mais on attend plus une suite pour connaître le dénouement de l'aventure de Tilo la souris.

INTÉRÊT : En voilà un jeu qui peut venir faire de l'ombre aux méga-productions, alors que l'équipe ici est réduite.

Créé par des passionnés et des artistes de métier, on sent que "Ghost of a Tale" est le fruit d'un amour pour le genre.

Mais cela n'exclut pas certains défauts. Si l'absence de voix n'est pas en soi totalement préjudiciable, on peut pester sur le défaut majeur du jeu qui est l'orientation.

Ici, nous devrez bien vous repérer si vous ne voulez pas tourner en rond et (vous) perdre durant de nombreuse minutes.

Même si vous disposez de cartes pour chaque zone, elles sont rudimentaires et n'affichent pas la connexion avec les autres, et au début on galère pour se souvenir comment se rendre à un endroit, les couloirs du début se ressemblant fortement. Heureusement, les cartes ont un intérêt en affichant moyennant finance les objets essentiels ou secondaires à collecter.

Ce sera sans doute le seul gros bémol de ce titre, qui sera sans doute corrigé dans une hypothétique suite. D'ici là, si vous attendez impatiemment des nouvelles de Sam Fisher, et que vous n'êtes pas effrayés par les muridés, foncez sur ce titre.

16/20






































































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.