DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un vétéran des forces spéciales accepte d’assurer la sécurité d’une célèbre journaliste pour son interview avec un dictateur d’Amérique Latine. Mais pendant l'entretien, un coup d'état militaire éclate et ils sont forcés de s'enfuir dans la jungle...

AVIS : Avec une réputation des moins glorieuses, "Freelance" est en passe de devenir le nanar disponible sur Amazon Prime.

Un ancien des forces spéciales (John Cena) s'ennuie dans sa reconversion en avocat, et souhaite revenir à une vie plus mouvementée.

Son vœux va être exaucé : sa femme menace de le quitter, et son ex-partenaire, reconverti dans une société civile de protection des civils dans des zones à risque, lui propose un job grassement payé sans réelle menace.

Il n'en faut pas plus à notre homme pour accepter et se rendre en Amérique latine, où il escortera une journaliste (Alison Brie), en quête de rédemption après un scandale.

Sur place, ils rencontrent un dictateur (Juan Pablo Raba) qui a la tchatche, le kitch, et la gouaille, mais la rencontre va vite céder la place à une course-poursuite dans la forêt, alors qu'un coup d'état enflamme le pays.

Tout n'est pas vraiment à jeter dans ce film. tout d'abord John Cena fait du Cena : l'acteur a depuis un certain temps franchi le cap de l'autodérision et ne fait plus vraiment de rôles premier degré.

Sa relation avec Alison Brie aurait pu céder à certains caprices, à la facilité, mais le réalisateur Pierre Morel (habitué au genre et géniteur du Taken avec Liam Neeson) s'amuse à casser les codes, et propose tout de même le dictateur le plus sympa de la planète (on n'en dit pas plus).

Le film brouille certaines pistes, s'avère parfois amusant, mais reste très plat niveau ambiance. Ca ne décolle pas vraiment, et sincèrement, le film méritait d'aller plus loin dans le trash, quitte à se délester de son contrôle parental tout public.

Comme si les Expendables s'étaient croisé avec "L'interview qui tue".

On retiendra surtout quelques acteurs qui ont semblé prendre du plaisir(et la présence au casting du trop rare Christian Slater), et c'est déjà pas mal (le plaisir pouvant être communicatif, mais il ne fait hélas pas tout).

11.5/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.