DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Leo, un lézard blasé de 74 ans, vit dans une salle de classe en Floride depuis des décennies, avec une tortue pour copain de terrarium. Aussi, quand il apprend qu'il n'a plus qu'une année à vivre, Leo décide de s'enfuir pour découvrir la vie en liberté. Mais les petits écoliers anxieux le retiennent, craignant notamment l'arrivée d'une méchante professeure remplaçante. La liste des choses à faire absolument par le vieux lézard pendant sa dernière année de vie va s'avérer des plus étranges, mais aussi des plus gratifiantes…

AVIS : Quand Adam Sandler se lance dans l'animation, cela donne "Leo".

On aurait pu penser que, vu la filmographie de l'acteur, ce film d'animation allait tomber dans la vulgarité la plus totale, mais non.

Il semblerait que l'acteur ait voulu se faire plaisir, mais aussi pour les jeunes générations, et casse ici son image.

Certes, quelques gags frôlent avec le bas de la ceinture, mais il faut voir Leo comme un film "pédagogique".

Notre cher animal enfermé dans un aquarium va avoir la possibilité de cotoyer les élèves d'une classe, tous différents, et va leur servir en quelque sorte de mentor, du haut de ses 74 ans. Un âge butoir pour lui, car il se pourrait qu'il vive ses derniers instants.

Ses facultés de mentor sont conditionnées par le fait que Leo ait une faculté, comme son ami Squirtle (Bill Burr) : il peut parler aux humains. Voilà de quoi jouer sur l'aspect comique, mais surtout ajouter une nouvelle corde à son arc : les chansons.

Oui, ça chante, comme dans un Disney. Les plus allergiques vont devoir serrer les dents. Les chansons sont heureusement un peu moins mièvres, mais restent adaptées à un jeune public.

Ce dernier pourra aisément se reconnaître dans les différents élèves de la classe qui auront la chance de garder Leo durant un week-end. Les thématiques soulevées concernent avant tout l'acceptation de soi, le harcèlement, ...

Pour cela, quelques clichés sont employés, et on retrouvera donc l'intello de la classe, la grosse brute, la fille à papa capricieuse....

C'est donc un peu étonnant de retrouver Sandler dans un registre aussi soft. Mais on peut comprendre qu'il ait eu envie de montrer une autre facette, ou alors aussi faire un film familial testament, vu le casting employant bon nombre de personnes de sa famille.

Quoi qu'il en soit, ce Leo n'est pas non plus extraordinaire, un peu trop prévisible, techniquement correct, avec quelques bons passages qui seront surtout liés aux références employées ("Godzilla",...).

11/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.