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:: DUNE [2021] ::

 
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DarkWolf
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MessagePosté le: Mar Nov 28, 2023 2:30 pm    Sujet du message: DUNE [2021] Répondre en citant

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SYNOPSIS : L'histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s'il veut préserver l'avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l'univers – la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l'humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre…

AVIS : Beaucoup disent qu'adapter l'œuvre de Frank Herbert est un exercice périlleux, voire inconcevable.

En 1984, David Lynch avait sorti sa version, un film qui reste dans la mémoire des plus jeunes pour son histoire complexe et son récit atypique.

Sans avoir revu ce dernier, il est difficile de comparer les deux visions de deux réalisateurs différents, mais force est de constater que Denis Villeneuve était sans nul doute l'homme de la situation.

Le réalisateur canadien, qui nous a déjà initié à sa vision de la science-fiction avec la suite de "Blade Runner", "Enemy" ou encore "Premier contact".

Adepte de scènes contemplatives, certains pouvaient craindre le pire que de voir un réalisateur s'extasier sur de longs plans, alors qu'il y a tant à raconter.

Pour cela, Villeneuve a découpé sa version en plusieurs actes, dont voici le premier qui est en quelque sorte une introduction avant de passer aux choses sérieuses.

Ce qui frappe tout d'abord, c'est qu'enfant on avait pas forcément conscience que Dune était une grosse métaphore de notre monde actuel, et de son fonctionnement.

A la base perçu juvénilement comme un film lambda de S.F. dans le désert, et bien plus sobre (pour ne pas dire pompeux) qu'un Star Wars, on comprend désormais toute l'ampleur du récit de Herbert. Il suffit de remplacer l'épice par le pétrole, lui aussi raffiné, pour mieux comprendre avec notre regard désormais adulte tous les enjeux et pourquoi l'épice est aussi précieuse et sujet à d'ultimes querelles entre plusieurs "Maisons".

Exploitation de ressources, convoitises, mais aussi colonisation, un autre enjeu du film car si les maisons Atreides et Harkonnen ne s'apprécient guère (ce qui est un doux euphémisme), ce sont les Fremens (ce peuple vivant dans le désert constituant Arrakis).

La vision est quelque peu manichéenne, avec d'un côté les Atréides comme gentils colonisateurs, les Harkonnen comme barbares sanguinaires, et les Fremens opprimés et préparant une sorte de résistance.

Des thèmes plus ou moins connus, mais la force de "Dune" (et de Villeneuve) est de proposer une aventure visuellement impressionnante, une bonne grosse claque où le moindre détail est pensé, une beauté esthétique magnifié par un éclairage superbe et des décors grandioses, aux antipodes quand on passe de la froideur norvégienne du tout début aux immensités sablées de Wadi Rum.

Bien évidemment, le visuel ne fait pas tout, et Villeneuve a su s'entourer d'un casting ⭐⭐⭐⭐⭐, avec Timothée Chalamet, Zendaya, Rebecca Ferguson, Oscar Isaac, Josh Brolin, Jason Momoa, Javier Bardem, Dave Bautista, Stellan Skarsgård et Charlotte Rampling.

Un casting impressionnant, et des acteurs dirigés d'une main de maître. Chalamet s'en tire extrêmement bien, et rassure pour la suite à venir.

N'oublions pas non plus la bande-son importante et signée Hans Zimmer. Elle se fait parfois discrète, mais sonne un peu comme du Vangelis à certains moments pour nous faire plonger dans une sorte de monde onirique (en adéquation avec le "don" du jeune fils Atreides).

Villeneuve a donc réussi son pari avec une introduction réussie. Nous attendons impatiemment la suite, même si nos souvenirs d'enfant nous remémorent la version de Lynch et le dénouement tant attendu. On peut aussi comprendre les gens se plaignant de certaines longueurs, les autres films de science-fiction à vocation plus commerciale (et parfois moins artistiques) nous ont conditionnés à des récits tourmentés où le rythme s'intensifie de plus en plus.

16/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.

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