DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Après un désastre évité de justesse, un tueur se bat contre ses employeurs et lui-même, dans une mission punitive à travers le monde qui n'a soi-disant rien de personnel.

AVIS : Un générique sobre, simple, la musique de Trent Reznor et Atticus Ross...On a bel et bien devant nos yeux un Fincher.

Autant le dire tout de suite, le scénario ne brille pas par son originalité. Un tueur conscienceux loupant pour la première fois son contrat, et qui devient alors la cible.

A lui de faire le ménage en se retournant contre ses employeurs, qui souhaitent le voir disparaitre après sa bévue.

Ce tueur, c'est l'excellent Michael Fassbender, le Monk des tueurs à gages, dont les monologues sur l'absence d'empathie et les insultes quand ça dérape vont être savoureuses, parfois tirant en longueur, mais savoureuses quand même.

La longueur est sans doute un point qui étonne un peu dans ce film. Généralement, ce genre d'intrigue renvoie vers une chasse à l'homme haletante avec son flot de cascades, de courses-poursuites, de fusillades, de combats à mains nues et son cortège d'os brisés.

Ici, Fincher se montre plus sobre, plus reposé, et montre quasiment un Fassbender désabusé, à l'expression monofaciale, constater qu'on s'en est pris à ses proches, et va donc partir se venger aux quatre coins du globe (chaque lieu sectionnant le film en chapitres).

C'est au début assez déroutant, la première scène nous laisse quelque en attente par rapport à ce qu'on a l'habitude de voir, et nous rappelle par certains points un certain code 47, cet avatar de jeu vidéo, des "Hitman", dont "The Killer" pourrait être une adaptation plus fidèle que les autres films officiels sortis.

Enfin un personnage crédible, consciencieux, maniaque, avec ce souci du détail, mais qui déraille quand rien ne se passe comme prévu (petit "clin d'œil" à la fin).

Si vous aimez Fincher, Fassbender, vous risquez d'adhérer à la proposition Netflix, mais attention, c'est loin d'être un des meilleurs Fincher, juste une œuvre atypique de ce génial réalisateur.

14.5/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.