DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Mexico, capitale du Mexique. Le Père Peter Williams est un exorciste américain possédé par le diable. A son corps défendant, il a été contraint de commettre un terrible sacrifice. Quinze ans plus tard, les conséquences de ses péchés reviennent le hanter...

AVIS : les films d'exorcisme ont le vent en poupe ces derniers temps, les zombies étant quelque peu relégués au placard tandis que le slasher faut un retour timide.

Mais son on doit compter le nombre de films se basant sur la possession, et sur les exorcismes, on constate que le genre explose, entre petites productions et autres méga productions, comme celle avec Russel Crowe.

"The Exorcism of God" reprend les ficelles du genre, nous envoie quelques années en arrière pour découvrir un jeune prêtre (Will Beinbrink) cédant à la tentation de la chair face à une femme possédée.

Des années plus tard, et toujours tourmenté par ce qu'il a fait (tremper son biscuit est mal vu par le Vatican), notre homme va trouver un moyen de se racheter quand on fait appel à ses services pour un cas dont il serait très proche....

Voilà pour le scénario, laissant peu de place à de l'originalité (ce qui est en même temps difficile vu le contexte).

Le réalisateur Alejandro Hidalgo va alors tenter d'innover en étant assez "choc" dans son approche, quitte à faire un peu hurler les plus pratiquants.

Après un début calquant le modèle, c'est à dire celui de William Friedkin, notre homme va assez loin dans la tentation, puis dans l'insolence, voire le blasphème.

Comprendre par là que notre homme de foi, épaulé par un collègue, vont se retrouver face à des possédées tenant plus des goules d'Evil Dead, mais surtout à des images du Christ détournées pour en faire une sorte de démon plutôt flippant.

Les maquillages sont donc plutôt réussis, et vont un peu plus loin que ceux qu'on a l'habitude de voir. Ca fait plutôt peur, mais tout se base ici sur une exploitation du son et de l'image pour vous faire tressaillir (la preuve, j'ai sursauté en m'endormant devant le film avec une montée des décibels).

Le reste ne change pas vraiment à ce qu'on a l'habitude de voir : du cache cache entre nos hommes d'église et des créatures capable de grimper au plafond.

"The Exorcism of God" se démarque donc de ses concurrents en titillant le côté provocateur, qu'il gardera jusqu'au bout (écoutez bien les propos vers la fin, y'a de quoi sauter au plafond, tout en relativisant sur le contexte lié à la conclusion).

On aurait pu avoir un film tenant la route si le réalisateur avait autant mis de conviction dans son approche que dans ces effets.

C'est une nouvelle fois dommage. L'ultime film d'exorcisme pouvant renouveler le genre n'est pas encore là.

10/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.