DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Fraichement embauché en tant qu'agent de sécurité dans un lycée américain, vous arpentez jour et nuit les couloirs de ce bâtiment, en apprenant tous les jours un peu plus de la part de votre collègue qui vous transmet vos consignes via une oreillette. Cela permet de casser la monotonie, vu l'aspect rébarbatif, mais tout cela va vite changer quand une légende urbaine à propos du sous-sol condamné libère quelque chose qui va venir hanter les lieux.
En sortirez-vous vivant?

GAMEPLAY : Harthorn est un FPS horrifique très court. Et qui dit très court dit souvent gameplay réduit. Hormis vos déplacements et le fait de courir, vous pourrez manipuler des objet, gérer un inventaire de trois places, de quoi résoudre les quelques énigmes vous permettant de progresser jusqu'à la fin.

Si le début reprend le principe d'un "Resident Evil" ou d'un "Silent Hill" avec des objets à trouver et des énigmes à résoudre, la "menace" qui se profile à l'horizon viendra vous hanter durant quelques chapitres, chaque changement de lieu étant représenté par un segment du jeu et une sauvegarde.

Mais à la place de céder à la facilité de la proie facile livrée au tueur, vous serez ici responsable de votre échec. Chaque niveau en compagnie de votre Némésis vous introduira dans son antre, et il suffira de repérer ses routes, de ne pas se faire repérer, et de le contourner.

RÉALISATION : Il est étonnant de voir comment un seul développeur (Vincent Lade) maîtrise les outils de conception, et nous offre un jeu très propre, parfois beau, mais dont la redondance des assets (ce qui est fatalement le cas avec un lycée ou tous les couloirs et les salles de classe se ressemblent) nous donne souvent une impression de tourner en rond. Mais cela joue aussi en sa faveur, la paranoïa pouvant nous emporter au moindre bruit et ne savant où aller quand on est désorienté, le fameux syndrome du lapin pris dans des phares).

La partie audio est mitigée : si les musiques ne sont vraiment pas inoubliables, les voix en V.O. sont d'excellente facture, et les bruitages assez convaincants pour qu'on laisse des traces avec notre fondement.

DURÉE DE VIE : Comme évoqué précédemment, il s'agit d'une courte aventure n'excédant pas les deux heures de gameplay. Tout dépendra de votre capacité à vous orienter, à résoudre les énigmes, et échapper aux mains du tueur.

INTÉRÊT : Entre deux gros morceaux, et si vous voulez vous faire peur, optez donc pour ce petit jeu, de préférence à prix cassé, qui vous en donnera pour votre argent. Hommage au genre, truffé de références (dont certains évidentes à la saga de Konami mais aussi à des piliers du cinéma), "Harthorn" surprend par ses qualités, sa finition, et sa base solide. Il est même frustrant de ne pas en avoir plus, et on souhaiterait qu'une suite en dise plus sur l'intrigue, et s'ouvre aussi aux environnements que nous parcourons trop vite comme cette petite virée à l'extérieur.

Vincent Lade est un nom à surveiller, car sa maîtrise des outils et des codes du genre (bordel, deux jumpscares d'anthologie, à littéralement se faire dessus). Forcément, on guette son "Jailbreakers" prévu pour sortir très prochainement, dont la démo nous propose une version XXL et améliorée de "Harthorn", mais cette fois dans un univers différent, avec une menace qui pour l'instant est à peine suggérée...

15/20

Steam






















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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.