DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mar Aoû 29, 2023 2:35 pm Sujet du message: KANDAHAR |
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SYNOPSIS : Tom Harris est un agent secret de la CIA infiltré au Moyen-Orient. Une fuite des renseignements révèle son identité alors qu’il est en mission. Coincés au cœur d’un territoire hostile, Harris et son interprète afghan Kahil, doivent se frayer un chemin hors du désert jusqu’à Kandahar, leur point d’exfiltration, tout en échappant aux forces spéciales d’élite qui les pourchassent. La course contre la montre commence.
AVIS : "Kandahar" a beaucoup de similitudes avec le dernier film de Guy Ritchie : "The Covenant".
Tous deux parlent d'agents américains devant cohabiter avec des interprètes , ces derniers étant considérés comme des traitres, et méritent un funeste sort.
Dans le film de Ric Roman Waugh, l'intrigue tourne plus autour de Gerard Butler, un agent de la CIA infiltré en Iran pour mettre un terme à leur programme nucléaire.
Mais les choses tournent mal, lui et son équipe sont traqués, et il va devoir cohabiter avec un interprète (Navid Negahban), un homme meurtri car son fils a été tué par les talibans, et il recherche un membre de sa famille.
Le destin de ces deux hommes va être parsemé d'embuches, d'errance dans un milieu hostile, car l'action du premier, et généralement des Etats-Unis, a porté un sérieux préjudice et révèle d'un affront à la face du monde, qu'il faut laver. Services spéciaux, forces spéciales, agents de l'ombre, et terroristes vont donc être aux trousses de notre duo, qui va essuyer de nombreux tirs avant d'espérer trouver une échappatoire.
Notre tandem pourra seulement compter sur de l'aide d'alliés précieux, qui généralement gravitent autour des U.S.A., censés représenter la bonne morale de l'histoire.
Mais à y regarder de plus prêt, le film est un peu moins patriotique qu'il ne pourrait le sembler, et le destin de certains personnages, qu'on pourrait penser être de simples antagonistes sans convictions, est ici plus travaillé que d'habitudes, avec une conclusion faisant preuve de cynisme.
Hormis ce point politique, le film regorge d'action bien "burnée". Comprendre par là que ceux qui seront vraiment méchants à nos yeux vont s'en prendre plein la tête au moment venu (et cela dans le même esprit que le dénouement du film de Ritchie).
"Kandahar" est plutôt agréable à regarder, et évite certains clichés pour être plus incisif qu'un simple film hollywoodien prônant les valeurs occidentales. Il essaye lui aussi de mettre en évidence, certes de façon moins habile que Ritchie, la situation complexe d'une partie du globe et de l'importance des actions occidentales.
Cependant, le film de Ric Roman Waugh se veut plus démonstratif, à l'image de cette introduction qui envoie du lourd, comme son final.
Si les deux films sont différents, ils se valent de peu et permettent une fois encore de souligner les difficultés que notre monde peut avoir pour trouver un certain équilibre.
15/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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