DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : L'agent de la DSO, Leon S. Kennedy, est en mission pour sauver le Dr Antonio Taylor de ses ravisseurs, lorsqu'une femme mystérieuse contrecarre sa poursuite. Pendant ce temps, l'agent du BSAA Chris Redfield enquête sur une épidémie de zombies à San Francisco, dont la cause de l'infection ne peut être identifiée. La seule chose que les victimes ont en commun est qu'elles ont toutes visité l'île d'Alcatraz récemment. Suite à cet indice, Chris et son équipe se dirigent vers l'île, où de nouvelles horreurs les attendent.

AVIS : La saga Resident Evil persiste son incursion dans le grand écran, et après une flopée de films live, des séries, revoilà un nouveau film en animation narrant l'histoire de nos chers héros.

Suivant la trame des précédents films en CGI, ce "Death Island" permet de retrouver Jill Valentine, mais aussi tous les héros des premiers volets. Une sorte de grand medley avec Rebecca Chambers, la famille Redfield, Leon S. Kennedy.

Tous se retrouveront autour d'une mystérieuse souche du virus T découverte aux abords d'Alcatraz.

Autant dire que notre équipe aura fort à faire sur place, avec ces chers zombies, une menace déjà croisée, et un nouveau grand méchant dont les revendications nous seront présentées dans une introduction nous renvoyant à Raccoon City, en 1998.

Si la technique est correcte, avec une bonne modélisation des personnages, ce qui choque encore dans ce film (et le même défaut que les précédents), c'est de privilégier l'action pure et dure sur l'horreur.

Une fois encore, Leon va faire des galipettes sur sa moto, une fois encore, nos héros vont prendre des postures à la Matrix en combattant l'ennemi.

Et la tension là dedans? Absente, ou du moins présente que quelques minutes lors d'une scène pas vraiment mémorable.

Si les premiers films en CGI s'en sortaient plutôt correctement, et restaient plus ou moins fidèles à l'ambiance, les derniers souffrent du même symptôme qui condamna la série avec l'opus 6 : la même tragédie de retrouvailles pour un certain Gloubi-boulga de fan-service.

L'espoir n'est pas perdu, car après tout, Capcom avait relancé la licence avec un excellent Resident Evil 7, qui revenait aux sources.

On souhaite que le prochain film, car il y en aura sûrement un, en prenne de la graine, et mette cette fois des inconnus dans une vraie galère terrifiante.

Ou pourquoi pas un film sur les événements de 1999, avec le point de vue d'Ada Wong, la grande absente!

A voir, mais seulement si vous êtes fan de la licence.

11/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.