DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : A la suite du fendard V/H/S 94, cette nouvelle anthologie joue plus volontiers sur la trouille du changement d’époque, et l‘audit malin de ses marqueurs pop culturels.

AVIS : De nouveau, 5 sketchs d'horreur avec cette fois une immersion dans les années 90, à l'approche de l'an 2000 et de tout ce que cette date pouvait faire redouter (fin du monde, bug de l'an 2000, ...).

Contrairement aux autres V/H/S, ce volet n'a pas vraiment de fil conducteur, hormis des figurines en plastique qui jouent à la guerre, dirigées par des ados.

Puis sans réelle transition, le sketch commence, avec bien évidemment ce cher grain fidèle à l'époque.

C'est donc parti pour 5 histoires "originales", avec :

-un groupe de rock parti sur un lieu maudit et qui va vite le regretter
-un bizutage dans un cimetière qui tourne mal, très mal
-une parodie de Fort Boyard pour enfants, où une victime du jeu décide de prendre sa revanche
-le voyeurisme est un vilain défaut, et une bande d'ados ne sont pas prêts quand la charmante voisine va montrer son vrai visage.
-des journalistes vont se retrouver en Enfer, avec une sorte de Gollum féminin pour les guider et revenir dans leur monde fêter la nouvelle année...ou pas.

Dans l'ensemble, les sketchs sont plutôt intéressants, et leur courte durée permet d'éviter la lassitude, mais parfois de justesse (beaucoup de blablas pour enfin voir les choses commencer).

Par contre, l'ensemble est assez gore, et les maquillages plutôt saisissants. Les filtres permettent de cacher un peu la misère, mais quand il s'agit de nous montrer des zombies comme dans le premier sketch, ou de faire passer la douleur d'un animateur pris à son propre jeu, là ça saigne pas mal.

Si l'ensemble n'a pas la vocation de briller en société, on aime ce petit côté sauvage, maladroit, bancal, nous rappelant vraiment quelques bonnes histoires comme les Creepshow.

Une plutôt bonne surprise.

14/20
_________________
Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.