DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Que ce soit un prêtre ou une journaliste, vous allez vous frotter à une mystérieuse secte qui prend le contrôle des villageois. Le tout semble fomenté par un certain Cthulhu...

GAMEPLAY : "Forgive Me Father" embrasse le mythe de Cthulhu créé par Lovecraft pour en faire un FPS bien bourrin, dans l'esprit des rétro-FPS : des clés (rouge/jaune/bleue) à trouver pour ouvrir des portes dans des cartes sinueuses, avec bien évidemment des ennemis à chaque recoin, mais aussi des secrets à dénicher.

Si l'ensemble s'avère quelque peu classique, sachez que vous pourrez améliorer certains points comme votre santé, votre protection, votre armement via des points de compétences à collecter avec suffisamment d'XP, à chaque ennemi abattu.

Bonus, vous aurez 4 compétences (une sorte de mode berserk, la possibilité de ralentir le temps, de tuer les ennemis à proximité...) pour vous aider durant votre périple.

Rétro shooter inspiré par DooM vous ne pourrez pas vous accroupir, mais vous pourrez quand même sauter.

RÉALISATION : "Forgive Me Father" souffle le chaud et le froid. Les modèles 3D laissent place à des sprites imitant le cell-shading, avec une animation des plus réduites (comme dans tout DooM-Like). Par contre, les décors sont d'un tout autre niveau, et sans émerveiller, restent corrects.

Mention pour la bande-son signée Tim Fialka, très énervée et parfois hypnotisante, en fonction du contexte. les voix des héros et du narrateur restent en V.O. (de l'anglais bien vénère, ce qui change pour une adaptation de Lovecraft).

Le design des ennemis est particulièrement soigné, entre les zombies de base, les soldats typés S.S., les goules, les mutants et autres bestioles aquatiques.

Côté niveaux, le jeu vous fera voir du terrain, entre une ville, la campagne, un laboratoire, un passage sous l'eau, un asile, un château et l'autre-Monde. Une belle variété qui n'est pas le fort de l'arsenal, car hormis un couteau, un pistolet, une mitrailleuse, un fusil à pompe, un lance grenade, un railgun et un harpon, vous n'aurez pas trop le choix, mais aurez tout de même la possibilité d'améliorer ces éléments pour des résultats parfois déconcertants. Sachez que vous pourrez réinitialiser votre arbre de compétences et vos upgrades d'arme en fonction de point de réinitialisation, en quantité limitée.

Les armes ont un bon feeling, et il est toujours jouissif de faire un carton/headshot sur un ennemi.

DURÉE DE VIE : Il fait compter environ 15 heures bien larges pour faire le titre à 100%. Le fait d'avoir deux personnages ne change strictement rien côté gameplay, ce sont juste les interludes entre deux épisodes qui changeront.

Pas sûr d'y revenir, et la présence d'un mode "sans-fin" n'est pas des plus excitants.

INTÉRÊT : Bon passe-temps pour aficionados de rétro-FPS, "Forgive Me Father" ne révolutionne pas le genre, mais sait apporter une bonne alternative. Si la réalisation aurait pu être un poil au dessus avec un peu plus d'animations réservée aux ennemis, et un poil plus de détails dans les niveaux, il aurait pu gagner en superbe.

On déplore aussi des niveaux parfois trop simplistes, qu'on finit en 5 minutes. Heureusement, certains niveaux sont un peu plus complexes et quadrupleront le temps à leur consacrer. idem pour les boss à la fin de chaque chapitre; si le premier est d'une facilité déconcertante, les autres exigeront de vous une réelle concentration, avec des patterns à retenir comme dans un Soul's like. N'hésitez pas à baisser la difficulté si vous ne voulez pas finir chauve.

Dans l'ensemble, le jeu de Byte Barrel est agréable, parfois difficile avec sa gestion des sauvegardes vous imposant de sauvegarder manuellement via des bornes disséminées à quelques endroits des niveaux les plus complexes, et des hordes d'ennemis parfois peu lisibles.

Mais le fun est là, modeste mais assez poussé pour que l'envie d'y retourner soit présente.

L'annonce d'une suite est alléchante, car on suppose que les développeurs auront pris en compte les différents retours, et proposeront pour cette suite une aventure plus conforme, c'est tout ce que l'on souhaite.

14/20
























































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.