DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Série animée dérivée du jeu vidéo Cyberpunk 2077.
Elle raconte une histoire indépendante sur 10 épisodes à propos d’un enfant des rues essayant de survivre dans une ville du futur obsédée par la technologie et les modifications corporelles. Ayant tout à perdre, il choisit de rester en vie en devenant un edgerunner - un hors-la-loi mercenaire également connu comme un cyberpunk.

AVIS : La frontière entre les séries/films et les jeux vidéo continue de s'estomper, après de cuisants échecs commerciaux, et cela durant de nombreuses années.

Ce lien qui parait si évident entre ces différents médias s'avère plus complexe que prévu, mais récemment, des œuvres comme "The Last Of Us" et "Mario" prouvent qu'il est possible de briller sur grand écran, et sur des manettes.

"Cyberpunk : Edgerunners" est une série de 10 épisodes disponible sur Netflix, et venant approfondir le monde développé par CD Project RED dans le jeu vidéo "Cyberpunk 2077.

Bien que n'ayant pas (encore) joué à ce dernier, la série présente bien son univers, et nous plonge comme son nom l'indique dans un univers 100% cyberpunk, avec une mégalopole (Night City) où règne la technologie, le transhumanisme et les corporations.

De quoi rappeler de bons souvenirs aux fans de "Blade Runner", ou de "Syndicate" (pour ne citer que ceux-là). Et ainsi, nous découvrons ce cher David, un jeune prodige un peu je-m'en-foutiste, dont la mère travaille comme une forcenée pour lui payer des études dignes de ce nom.

Mais le quotidien de David va basculer quand il va croiser Lucy, une jeune Edgerunner, mais aussi découvrir la double vie de sa mère, ce qui aura de lourdes conséquences.

Autant le dire tout de suite, la série est violente, très violente et extrêmement gore. Ca commence très vite dès le premier épisode, et dans les premières minutes. Le ton est vite donné, et nous sommes face à une production adulte, avec jurons, sang, crânes explosés et sexualité débridée.

Mais le film ne se cantonne pas qu'à cela, et dispose d'un scénario bien développé, permettant de croiser de nombreux personnages plus ou moins charismatiques, tout en conservant en arrière plan une thématique liée au désir de s'améliorer, avec tout ce que cela implique (on pourrait aussi parler d'accoutumance).

Comme de nombreuses personnes ont pu le dire sur la toile, cette série rend hommage à de grands classiques qui on forgé une culture cyber chez les amateurs de mangas, en nous rappelant les heures de gloire de Yoshiaki Kawajiri avec "Cyber City OEDO 808", mais aussi d'autres œuvres qui réussirent à fouler notre sol comme "Gunnm" ou "Genocyber".

"Cyberpunk : Edgerunners" dispose en outre d'une excellente technique assurant la qualité visuelle, d'animation et aussi la bande-son, où on (re)découvre Franz Ferdinand :

https://www.youtube.com/watch?v=mH2wmyeiIpA

L'avenir nous dira si une suite est prévue, ce qui serait un peu compliqué, mais faisons confiance aux scénaristes pour nous pondre d'autres épisodes de qualité équivalente, sans bercer dans l'opportunisme.
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.