DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Au cours du siècle dernier, une explosion nucléaire a anéanti la ville d'Atlanta. Des explosions ultérieures se sont propagées à travers le monde, déclenchées par un agresseur inconnu. Le visage du monde a changé pour toujours. Des ruines sont sorties de monstres bizarres et tordus, d'étranges phénomènes d'un autre monde et d'un peuple poussé par la sauvagerie. Au cœur desséché de la vieille Amérique, les colonies luttent pour survivre aux déchets étranges, aux formes de vie mutées... et les uns des autres.
Vous êtes charognard. Stalker. Junker. Les noms sont nombreux mais le métier reste le même - découvrez les trésors perdus de l'ancien monde et rentrez chez vous en un seul morceau. Mais le monde d'avant ne renoncera pas facilement à ses secrets - même maintenant, de nouveaux pouvoirs émergent, désireux également de revendiquer leur part... (Tiré de la page ModDB).

GAMEPLAY : Ashes 2063 (correspondant au premier épisode), Aftergow (le deuxième épisode) et Dead Man Walking (une sorte d'extension du premier épisode) sont des TC (Total Conversion) de DooM, le FPS iconique sorti dans les années 90.

C'est à dire que nous avons à faire à un petit groupe de développeurs qui se sont basés sur le moteur de DooM (ou plutôt GZDoom, une version permettant de prendre en charge les dernières technologies) et ont refait tout de A à Z, avec nouvelles textures, nouveaux ennemis, nouvelles armes, nouvelle intrigue, etc...

Tout est nouveau, sauf le feeling qui reste dans l'esprit ID Software.

Si le premier chapitre et l'extension vous renvoient à un cheminement proche des classiques niveaux d'un DooM (un nombre limité d'ennemis, des secrets, une entrée et une sortie), le second chapitre change radicalement de recette et va vous proposer une progression via des Hubs, sorte de niveaux passerelle entre plusieurs autres, où il vous sera possible de faire des allers-retours en fonction des missions principales ou secondaires, des clés obtenues, etc... Un système très similaire à celui que nous avions pu découvrir dans "Hedon Bloodrite".

Inutile donc de trop s'attarder sur le premier chapitre, car c'est le second qui permettra d'étoffer grandement le gameplay, où il sera ici possible de dialoguer avec des PNJs, d'impacter sur la fin du chapitre, d'améliorer ces armes et leurs compétences via des ateliers et moyennant de la ferraille que vous récupérerez tout le long de l'histoire.

A noter qu'il vous sera possible de conduire une moto dans plusieurs niveaux, et que cette dernière a une grande importance.

RÉALISATION : Bien évidemment, GzDoom n'envoie pas du pâté comme un AAA récent, mais la culture rétro et l'aspect Boomer Shooter est ici intacte. En plus de cela, l'ensemble est très agréable, très détaillé et rempli de références, sans oublier un level design qui fait plaisir à voir, faisant la part belle aux secrets bien conçus et aux accès alternatifs, sans oublier les conduites d'aération à parcourir dans l'obscurité.

Si l'animation des sprites ennemis est similaire à celle de DooM (càd limitée à deux trois sprites), on constate une belle maîtrise pour les armes et leur rechargement.

La partie audio suit la logique de la totale conversion avec des musiques superbes signées John S. Weekley aka Primeval, et quelques phrases absolument géniales (le "Eat his flesh" des cannibales, ou le rire ultra flippant des snipers ghoules).


DURÉE DE VIE : Elle est juste excellente, car si le premier chapitre se boucle comme un FPS classique sur sa bonne dizaine de niveaux (et ceux gardés secrets), le second chapitre avec la agencement en hubs décuple la durée de vie via des allers retours loin d'être fastidieux.

Une chose est sûre, on a une folle envie de retourner dans l'aventure, de refaire certains niveaux et surtout de mettre la main sur un hypothétique troisième chapitre.

Comptez donc une bonne dizaine d'heures pour parcourir l'ensemble.

INTÉRÊT : Prenez DooM, mixez le avec "Mad Max" et "Ken le survivant", et vous obtiendrez un titre jubilatoire, un des meilleurs rétro-FPS, fruit de la collaboration entre Vostyok, ReformedJoe et Primeval.

L'univers est génial, l'ambiance est excellente et la variété est là, avec des passages parfois flippants comme ceux dans les sous-sols, où ces moments totalement en apesanteur comme le niveau du dôme.

Impossible de compter tous les clins d'œil, les références (les affiches de film dans une boutique en disent long sur les goûts des auteurs, comme le sort réservé à un cannibale dans l'arène si vous le shootez aux amphétamines).

L'ensemble est ultra fluide, bien construit, avec un souci du détail allant à la personnalisation de votre hud.

C'est un quasi sans faute, un véritable petit bijou à faire connaître, mais surtout, la cerise sur le gâteau, c'est qu'il est gratuit, oui GRA-TU-IT!!!

Un MUST⭐⭐⭐⭐⭐

19/20

Page ModDB



























































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.