DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Zan est une orque-elf, et elle va se retrouver au coeur d'une immense bataile entre différents clans. Armée jusqu'aux dents, elle va se lancer dans une lutte sans merci contre une horde d'adversaires démoniaques.

GAMEPLAY : Hedon et sa suite Bloodrite (considéré comme un second chapitre) sont des purs FPS old school, programmés sur GZDoom, un outil dédié aux premiers DooM, et permettant d'améliorer le gameplay, mais aussi de développer des jeux solo.

C'est ce que le développeur Zan a fait, et proposa un premier chapitre Hedon reprenant les bases de DooM, tout en les améliorant.

Berçant dans un univers d'Heroic Fantasy, notre orque va parcourir des niveaux similaires à ceux de son ainé, avec des clés à trouver, des ennemis à dessouder, des secrets à découvrir, mais aussi des PNJ, des quêtes à remplir via des objets à trouver.

Bloodrite va encore plus loin et propose une amélioration de nombreux points, avec un hub à certains moments pour casser la progression linéaire des niveaux, des énigmes, des PNJ avec quêtes secondaires, une extension de l'univers avec des cinématique et de nombreux dialogues, etc.

On découvre aussi un petit côté RPG timide, qui pourrait se voir étoffer dans un autre chapitre.

RÉALISATION : Si GZDoom ne permet pas de faire des miracles et limite l'aspect visuel, il faut avouer que l'univers est plutôt cohérent, bien construit, avec un level-design de malade (attendez -vous à avoir le vertige). Seule ombre, l'esthétique des personnages (PNJ ou ennemis) qui fait quelque peu amateur. En plus l'animation se limite à quelques sprites, d'où une sensation de voir les ennemis glisser sur le sol.

Mais bordel, ça défouraille quand même sévère, et c'est sans doute un des FPS les plus nerveux de sa catégorie, préparez vous à faire saigner vos mains.

Heureusement que le combo F5-F9 est disponible.

Niveau sonore, il faudra se contenter que quelques élocutions verbales comme dialogue (du style "MMMmmmmmm" ou "AAahhhhh"), ce qui fait un peu porno dit comme ça.

Et pour les musiques, ben faut aimer. C'est un point qui risque de divisr, mais en même temps "Hedon" propose un peu autre chose que du bon gros Metal et des riffs de guitare.

DURÉE DE VIE : Pour boucler les deux chapitres dans la douleur, trouver tous les secrets, se perdre dans les méandres des niveaux gigantesques durant le second chapitre, il vous faudra au minimum une bonne vingtaine d'heures (perso 39.6 heures, mais à mon rythme).

La replay value est là, c'est indéniable. Sans doute pas dans l'immédiat car le titre devient quelque peu boulimique dans son final (et pique les yeux à bercer dans le rouge sang), mais on y reviendra sûrement en reprenant une partie depuis le début si un nouveau chapitre venait à voir le jour, ce que l'on souhaite.

INTÉRÊT : Si le premier chapitre, "Hedon" s'vère être un FPS old school plaisant reprenant les ingrédients du genre avec quelques petits ajouts, sa suite défonce tout sur le passage, et lui permet d'avoir sa propre identité, avec un univers consistant, une bonne narration, des niveaux variés et impressionnants, des secrets bien gardés, et surtout un sacré challenge.

Le feeling est bon, c'est nerveux, c'est bien gore, et on a une sensation de plaisir immédiat, malgré des sprites assez hasardeux, et une bande-son plutôt atypique.

Voici l'exemple même de ce qu'il faut faire quand on décide de développer un FPS old school : respecter les bases, et améliorer l'expérience pour se rapprocher des critères actuels.

Donc si vous n'êtes pas allergique au style rétro et à l'architecture rectangulaire, vous pouvez foncer dessus les yeux fermés.

16/20

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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.