DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Se déroulant en Islande, notre aventure commence dans la peau d'un renard, qui se voit investi de la lourde tâche de réduire à néant un mal ancestral qui ronge la faune et la flore. C'est en se basant sur de l'exploration, et quelques énigmes, que vous allez progresser et mettre un terme à cette situation.

GAMEPLAY : Notre cher renard sera contrôlé par vos petites mains et sera capable de faire plusieurs tâches, dont la plupart se débloquerons au fil de la progression. Vous pourrez bien évidemment sauter, avancer, explorer, puis par la suite projeter votre aura pour progresser, vous téléporter, aboyer (oui, comme un chien), ce qui aura pour effet de vous imprégner d'une essence spirituelle à proximité de certaines plantes.

Avec cette essence, vous pourrez activer des mécanismes, ou bien encore la condenser et la faire exploser pour détruire de viles racines qui investissent le décor.

Ce gameplay assez simplifié situe le jeu entre le walking-sim et les énigmes nécessitant de faire quelques allers-retours dans le décor, et bien évidemment de se creuser les méninges.

RÉALISATION : Si la modélisation de notre animal est correcte, les décors semblent un peu plus travaillés, et s'inspirent de l'Islande et de ses grandes étendues. Des passages glacières à de grandes prairies, le jeu vous fera passer par quelques grottes, avant de vous retrouver face à un monde chaotique, qu'il faudra guérir.

Notre animal n'a aussi pas une vaste étendue de mouvement, et l'animation souffre alors parfois d'une certaine rigidité, comme lors des sauts, mais aussi dans un autre sens avec un animal capable de se tenir droit à 45°, comme il le ferait sur un sol plat. On aurait apprécié plus de variété dans son comportement et dans sa démarche, surtout face aux obstacles.

Pour la partie sonore, bien évidemment point de dialogues, juste des aboiements. Les musiques elles sont peut-être le maillon faible du jeu. Certains scores sont corrects, d'autres deviennent vite trop répétitifs et approximatifs, une question de goût.

DURÉE DE VIE : Un peu plus de 7 heures pour boucler les 8 chapitres, une durée de vie prolongée par le fait que vous pouvez chercher durant votre quête tous les sceptres et leurs défunts moines, le premier permettant de repérer le second et de lui accorder un repos dans l'au-delà. Facultatif, cette "corvée" vous permettra d'assouvir votre soif de complétiste hors-pair, mais aussi de débloquer d'autres pelages pour votre animal, pour changer du roux et adopter une robe plus exotique.

Un fois le jeu fini, pas dit qu'on y revienne de si tôt, même si on a apprécié le voyage.

INTÉRÊT : Si vous aimez les animaux, et plus précisément les renards, si vous aimez les grands espaces, si vous aimez les jeux reposants entre deux parties de FPS, et bien "Spirit Of The North" peut vous distraire pendant une petite semaine.

Le jeu de Infuse Studio se laisse parcourir, sans jamais trop nous prendre la tête (hormis durant des phases de sauts parfois délicates), et nous fait voyager, et peut aussi nous meurtrir avec quelques séquences que les défenseurs des animaux redoutent (le syndrome Hatchi).

Il s'agit d'un jeu à prendre comme un pur moment de détente, mais qui s'avère frustrant car il aurait pu aller au delà de son idée de base pour se transformer en vraie épopée lyrique, ou plutôt ludique, voire être le précurseur d'un genre comme "Stray", qui croule sous les avis dithyrambiques.

12/20






































































_________________
Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.