DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Championnes de leurs villes jumelles et rivales (la huppée Piltover et la sous-terraine Zaun), deux sœurs Vi et Powder se battent dans une guerre où font rage des technologies magiques et des perspectives diamétralement opposées.

AVIS : Véritable petit phénomène dans l'animation, cette production Netflix s'appuie sur le jeu vidéo à succès "League Of Legends", dont elle est l'adaptation.

En prenant comme principaux protagonistes les sœurs Vi et Jinx, nous assistons à une guerre entre deux mondes, la ville des bas-fonds Zaun et son opposé Piltover, en gros les pauvres en bas et les riches en haut.

S'appuyant sur 3 actes de 3 épisodes chacun, cette première saison revient d'abord sur la jeunesse des deux sœurs, sur l'apparition de la magie qui va sans doute changer le destin de nombreuses personnes.

S'ensuivent la présentation de multiples personnages, qui vont graviter autour de notre duo. L'occasion de passer d'un personne à une autre pour découvrir la vie d'en haut, d'en bas, et pressentir un équilibre fragile qui ne demande qu'à céder, pour laisser place aux larmes et au sang.

C'est ce qu'Arcane va nous raconter, en emballant cette intrigue dans l'un des plus beaux écrins.

Soyons un peu chauvins, cette réussite est le fruit du dur labeur du studio français "Fortiche", donnant vie aux différents personnages avec un style très particulier (ça ne va pas plaire à tout le monde), et une animation flamboyante. Pour la similitude, si vous avez joué aux Dishonored, vous retrouverez le même univers et les mêmes touches graphiques

Au final, un résultat époustouflant, original, dense, complexe, magnifique avec ces détails et ces jeux de lumière.

Et quand tout cela bouge, on reste scotché avec cette animation d'une fluidité sans égale, donnant aux scènes d'action une patate monumentale (et sublimées par une B.O. d'excellente facture, avec Imagine Dragons, Bones UK, Woodkid, Sting...).

Véritable petite réussite sur de très nombreux points, "Arcane" s'impose comme la série du moment, et révèle une intelligence particulière face aux méfiances de certaines adaptations, surtout quand il s'agit de celles de jeux-vidéo.

On a désormais qu'une seule hâte, connaître la suite après cette fin en pur cliffhanger.
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.