DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Otis, Baby et Spaulding, les trois criminels de l’enfer ont miraculeusement survécu à leurs blessures. Tous trois emprisonnés chacun de leur côté, ils deviennent un sujet de fascination pour les journalistes et un objet de culte pour leurs fans de plus en plus nombreux. Après un repos bien mérité, les faucheurs de vie s'évadent et repartent s'adonner à leur passion : la destruction.

AVIS : Romb Zombie clôt ainsi sa trilogie, après "House of 1000 corpses" et "The Devil's Rejects".

Une trilogie qui aura pris le temps de s'étaler sur la durée, espacée de nombreuses années.

Nous retrouvons donc ici nos trois personnages principaux (Bill Moseley, Sheri Moon Zombie et Sid Haig), prétendus laissés pour morts dans le précédent opus, qui ont miraculeusement survécus.

Le tournage aura éta marqué par la mort de Sid Haig, et Rob lui rend hommage durant le film, et l'incorpore pour terminer son histoire.

Le trio sera de nouveau de la partie, car si Haig n'st plus là, il sera remplacé par Richard Brake, dans le rôle d'une personnage tout aussi dérangé que ses confrères et consœurs.

Le film débute par la réunification du trio, avec une ambiance quelque peu carcérale, sale, malsaine, bref, tout ce qui fait l'identité et la marque de fabrique des films.

Rob Zombie donne une fois de plus dans le malsain. Ce n'est pas forcément gore, mais voir des tarés prendre en otages plusieurs personnes et les tuer sans le moindre remord, à s'amuser avec une femme nue se faisant trucider en pleine rue sous le regard d'une voisine, voilà un petit exemple de quoi le film est capable.

La première partie n'innove pas réellement, et reste dans une certaine zone de confort, et seul l'aspect glauque, où des pourris s'adressent à des pourris, tient l'ensemble debout.

Zombie oriente la seconde partie de son film vers autre chose, où les précédentes références à Peckinpah sautent de nouveau aux yeux.

On se retrouve alors avec une sorte de Far West, et le grand retour des effets stroboscopiques sous musique seventies, des fusillades bien chargées, où tout le monde y passe.

Et on retrouve quelques liens marrants avec la Lucha libre, que Zombie avait déjà mis en valeur dans "The Haunted World of El Superbeasto"

Ce ne sont pas seules références que Rob dissemine tout du long, car sa passion pour les vieux monstres (comme ceux de la Hammer) et du cinéma en général surgissent de nouveau ici le temps de certains petits plans fugaces.

Le problème avec "3 From Hell", c'est qu'il est peut-être de trop, et sent un peu l'élastique essoufflé sur lequel on tire une fois de plus, une fois de trop.

On doute fort d'une suite, car ici le tour du sujet a été fait, mais on doute un peu, car la porte est tout de même laissée entrouverte...

11/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.