DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mer Oct 14, 2020 12:59 pm Sujet du message: ILLANG : THE WOLF BRIGADE |
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SYNOPSIS : En 2029, une unité spéciale de la police sud-coréenne, surnommée Illang, fait face à un groupe de terroristes qui menace de détruire des années de travail pour rapprocher les deux Corées.
AVIS : "Illang : la brigade des loups", est l'adaptation sud-coréenne du chef-d'oeuvre animé de Hiroyuki Okiura.
Bien évidemment, les lieux diffèrent, et le Japon cède sa place à une tentative de réunification des Corée, ce qui va causer des tensions entre les deux camps, et la formation d'une brigade spéciale pour endiguer des attentats terroristes de plus en plus violents.
La suite tente de s'approcher au plus prêt de l'oeuvre initiale, avec d'un côté tout l'attirail politique, la sécurité intérieure, les coups bas entre services, et les terroristes, utilisant de jeunes filles habillées en rouge pour faire passer un message plutôt direct.
Et là encore, on retrouve le conte modernisé, avec d'un côté le loup, Im Joong-kyeong (Kang Dong-won), membre de la Wolf Brigade, encore traumatisé par l'échec d'une de leurs missions et de l'autre un membre de la secte, la jeune Lee Yoon-hee (Han Hyo-joo).
On le devine, ces deux là, que tout oppose, vont commencer à se lier l'un à l'autre, ce qui gonflera le contexte paranoïaque et anxiogène, où on doute des sentiments, des intentions de l'autre, de la corruption poussant certains comportements vers la faute et le regret.
C'est clairement le moteur du film, même si on retrouve de temps à autre de bonnes scènes d'action, où les fameuses armures de la Wolf Brigade sont mises en valeur.
Mais l'ensemble a deux épines dans le pied : d'une part certaines longueurs (film de 2h20, qu'il faut gérer) et de l'autre son final.
Le remake se démarque sur plusieurs points, même s'il en conserve l'essence. Sur la fin par contre, certains pourront trouver que c'est une fausse note, et que par rapport à la version animée, on perd tout cet aspect nihiliste, et on ne va plus dans le sens du conte, cruel à la base.
Une fin moins marquante, quasi hors-sujet, comme pour satisfaire les aficionados des happy endings.
Pas forcément mauvais en soi, ce remake loupe le coche à cause de ce petit genre de détails, et oublie que le spectateur attend toujours "la fin qui tue".
11/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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