DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mer Sep 30, 2020 1:17 pm Sujet du message: ONCE UPON A TIME IN...HOLLYWOOD |
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SYNOPSIS : En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus.
AVIS : Et de 9 pour Tarantino, qui nous sort encore une fois le grand jeu, et nous donne un bon moment de cinéma.
On sait l'homme nostalgique, et ici, c'est de cela qu'il s'agit, car "Once Upon a Time...In Hollywood", c'est un peu plus qu'un hommage au cinéma, mais aussi à de nombreuses légendes qui viennent ici vous faire un petit coucou...
Bien évidemment, la star du film, ou plutôt les stars, ce sont Leonardo Di Caprio et sa doublure Brad Pitt, dans un Hollywood pré-seventies où les mœurs changent, et où les héros d'un temps deviennent des has-been.
La grande partie du film va être centrée sur nos deux personnages, où comment rebondir dans une industrie qui qui vous réclame comme ele vous jette.
L'occasion pour Tarantino de balancer des stars à foison, D'Al Pacino à Michael Madsen, en passant par Luke Perry ou Kurt Russell.
Des amis de Tarantino, qu'on a pu apprécier pour la plupart dans ses productions précédentes.
Et puis on a Margot Robbie, qui se situe dans le même contexte, mais dans un arc narratif à part. L'actrice campe la femme de Roman Polanski, Sharon Tate, la même qui sera massacrée par le clan Manson.
Si nos deux héros sont inspirés de personnages réels, le réalisateur propose aussi des personnages ayant existé, comme celui de Margot Robbie.
Cela lui permet une liberté d'inspiration, sans avoir à filmer une biographie, et partir sur plusieurs axes, et de collet avec une certaine réalité (à savoir le dit massacre).
Mais Tarantino est un sacré malin, et il nous surprend là où on s'attendait à quelque chose qui progressivement va de plus en plus coller à la réalité.
Et cela donne un final absolument jouissif, un carnage, du délire qui en même temps résonne comme un soulagement, et une sorte de bel hommage, comme un rêve qui aurait dû s'éterniser.
Il va sans dire que tout le film est d'une justesse folle, que ce soit au niveau des dialogues qui sont, et c'est la marque de fabrique de Tarantino, à rallonge, mais passent ici mieux que dans "Boulevard de la mort", son film le plus bavard.
On est bien évidemment scotché par le tandem Di Caprio/Pitt, qui s'en donne à cœur joie, cabotine parfois pour notre plus grand plaisir, mais c'est souvent jouissif.
Un film donc ultra nostalgique, teinté de mélancolie, avec des images, des musiques que les plus anciens ont connu et qui résonnent encore dans leur tête, mais plus que de la nostalgie, c'est aussi un beau moment que nous propose Tarantino, un peu sa "version" à lui de cette période, et comment il l'idéalisait. Et on le rejoint totalement dans ses choix.
17/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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