DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mar Aoû 04, 2020 10:44 am Sujet du message: THE SONATA |
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SYNOPSIS : Rose, jeune violoniste virtuose en pleine ascension, apprend avant un concert que son père, à qui elle n'avait pas parlé depuis plus de quinze ans, s'est donné la mort de manière terrifiante : il s'est immolé. Elle revient alors dans le manoir de son aïeul, et se plonge dans le passé mystérieux de cet homme qu'elle connaissait à peine. Dans les méandres de cette inquiétante demeure, elle découvre que son père lui a laissé un ultime héritage : une sonate. Mais dès les premières notes, Rose réalise que ce morceau a le pouvoir de déclencher des forces maléfiques allant au-delà de toute imagination...
AVIS : "The Sonata" est un film d'horreur qui devrait plaire aux aficionados des films d'antan, comme à l'époque de la Hammer.
Le pitch est plutôt simple, avec l'héritage délivré à une femme musicienne (Freya Tingley), qui s'avère finalement être une sorte de piège.
Rose a tout pour devenir la numéro 1 des violoncellistes, jusqu'au jour où on la contacte pour l'informer de la mort de son père (le regretté Rutger Hauer), un génie de la musique.
En froid avec lui, elle accepte tout de même l'héritage, dont une demeure en France, imposante, chargée d'histoire, et où se cache un autre mystère, celui d'une composition en forme d'énigme.
Tout va s'articuler sur le déchiffrement de ce morceau qui pourrait changer notre vision de la Musique, puisqu'il semble qu'une relation entre cette sonate et les enfers soit à l'ordre du jour.
Le réalisateur Andrew Desmond emprunte énormément aux films de la Hammer, avec une ambiance, des décors et un rythme proches de ce qu'ils savaient faire.
Le mystère n'est pas vraiment caché, on sait dès le début de quoi il va en retourner, mais on apprécie ce petit moment à découvrir comment cette sonate peut fonctionner, quels sont ces mystérieux symboles la jouxtant, et puis il s'avère que l'horreur monte progressivement, par palier, avec la découverte d'indices, pour la plupart macabres.
Cela permet d'étoffer l'aspect surnaturel du film sans pour autant céder à la facilité.
Ce sera certes le cas avec quelques séquences (dont celle du portrait), qui fonctionnent plus ou moins bien (mention pour le portrait bis, rappelant "Undying" de Clive Barker).
Même s'il ne marquera pas l'histoire du cinéma, "The Sonata" tente de renouer avec une approche à l'ancienne de l'horreur, voire du genre épouvante. Bon point!
13/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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