DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un mystérieux vagabond, accompagné d'un jeune guerrier japonais prénommé Yoshi, arrive dans une ville terrorisée par de dangereux criminels. Guidé par la sagesse du barman du saloon de la ville, le vagabond décide d'unir ses forces à celles de Yoshi pour mettre fin au règne corrompu de l'infâme Nicola et de sa compagne Alexandra, une femme fatale au passé trouble.

AVIS : Visuellement très très original, "Bunraku" tente le pari de nous transposer dans un univers où vont se côtoyer un vagabond, un samouraï et un barman, où les armes à feu sont bannies et où les combats se font soit à mains nues, soit avec des armes blanches.

Ces hommes vont s'unir face à la menace locale, un affreux goujat disposant d'une petite armée d'assassins.

En partant de là, on s'attend à deux heures d'action frénétique, mais ce n'est franchement pas le cas.

Il faut déjà s'affranchir du design atypique, de ces couleurs saturées et de ses décors en papier pour tenter de rentrer dans l'intrigue, plus bavarde que généreuse en action.

Mais aussi, nos personnages ne semblent pas véritablement investis dans leur quête, semblent totalement déconnectés de la réalité et insensibles la plupart du temps.

C'est sans doute cet aspic comic book qui devait donner au film son originalité, mais on se retrouve devant un produit quelque peu complexe, difficile à digérer au début, et souvent maladroit.

Il faut se forcer pour voir la suite, si on tient à voir le fin mot de l'histoire, mais aussi, adaptation aidant, on arriver à surmonter les deux heures plus facilement une fois un cap franchi.

Ce qui est étonnant, c'est que le film de Guy Moshe dispose d'un casting étonnant : Josh Hartnett, Gackt, Woody Harrelson, Ron Perlman et Demi Moore, mais aussi quelques têtes bien connues comme Kevin McKidd ("Grey's Anatomy").

S'insiprant de l'univers des comics pour tenter de se rendre original, à l'image de "Sin City", "Bunraku" oublie l'essentiel : la forme ne doit pas primer sur le fond, et inversement. Les deux sont complémentaires, et doivent être intimement liés pour fonctionner, ce qui n'est pas le cas ici.

06/20
_________________
Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.