DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : En espérant y vivre de nouvelles expériences, quatre jeunes acceptent de travailler comme moniteurs et monitrices dans un camp d’été. La propagation incontrôlable d’une infection qui rend chacun agressif va entraîner le groupe dans une spirale infernale d'horreur et de folie. Pour pouvoir trouver l’origine de cette infection tout en réussissant à rester en vie, chaque membre du groupe va devoir lutter contre le temps. Et contre eux-mêmes…

AVIS : Le fait de voir Jaume Balaguero, réalisateur de "Rec" sur l'affiche cette fois en tant que producteur, donne une idée de ce que va pouvoir être le film.

Les films espagnols d'horreur ont souvent bonne réputation, et "Rec" avait marqué les esprits par son nihilisme glacial.

"Summer Camp", c'est un peu un spin off de "Rec", même si les deux films n'ont aucune relation entre eux.

Dans "Summer Camp", nous sommes face à 4 moniteurs (dont Jocelin Donahue, yum yum) qui se préparent à recevoir les gamins, dans une immense demeure en pleine campagne.

Alors que le film tente rapidement de partir sur la facilité avec deux filles/deux garçons et tout le tralala avec gonades frétillantes, le réalisateur Alberto Marini décide de donner le ton plutôt rapidement, tout en ayant conscience que son film n'est pas non plus très long.

On constate d'abord quelques phénomènes étranges dans le secteur, puis le film démarre avec un premier effet de surprise, qui sera loin d'être le dernier.

Car sous ses airs de films d'infectés, "Summer Camp" a quelques bonnes idées. Tout d'abord, il nous fait douter sur le pathogène, sur l'élément déclencheur. On pense deviner ce que c'est à chaque fois, mais on se fait toujours avoir. Et comme le film est bien construit, en revoyant certaines scènes, tout prend alors son sens. C'est plutôt bien conçu, et ça motive le spectateur à être vigilant, à jouer en quelque sorte les investigateurs, bref, à lui donner de l'importance tout en s'amusant à le piéger.

L'autre très bon point, c'est de jouer avec les personnages, et de leur accorder des rôles très différents en fonction de la situation. Sans spoiler, on passe rapidement d'une traque à une fuite, et inversement, ce qui est très bien amené, et surtout apporte au final une sorte de malaise, avant le feu d'artifice qui viendra clore le film.

Le pire dans tout cela, c'est que c'est amené avec tant de sobriété, qu'on ne serait pas étonné de retrouver un fait divers similaire prochainement dans nos journaux.

Le film a certes quelques petits défauts, mais dans l'ensemble, il apporte quelques subtilités qui lui vont à merveille. Sous ses airs d'énième films avec des enragés, on se retrouve finalement avec un film plutôt intéressant, et bien amené.

15/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.