DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mer Fév 26, 2020 11:53 am Sujet du message: BEREAVEMENT (MALEVOLENCE 2) |
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SYNOPSIS : A Minersville en Pennsylvanie, Martin Bristol, un petit garçon de six ans est enlevé et obligé d'assister aux meurtres commis par son ravisseur. Pendant cinq ans, l'enquête policière ne mène nulle part et personne ne sait où est Martin. Lorsque Allison Miller vient s'installer chez son oncle Jonathan, elle découvre des choses étranges dans la ferme voisine.... (Wikipedia)
AVIS : "Bereavement", c'est un peu comme Star Wars : pas fichu de suivre une chronologie logique, faut tout compliquer.
"Bereavement" est en fait le second volet d'une trilogie, commencée en 2003.
7 ans plus tard, ce film sort en tant que préquelle, et revient sur les origines du tueur en série. Le troisième volet, sorti en 2018 clôt le dossier.
Ce n'est donc pas un mal de découvrir cette saga en commençant direct par le second volet, ce qui revient à suivre une chronologie logique.
Nous sommes donc face à un film relatant les méfaits d'un tueur isolé dans un ancien abattoir, ayant pris sous son aile un jeune garçon atteint d'une rare maladie, lui empêchant de ressentir la moindre douleur.
Ambiance poisseuse, un peu de gore, et surtout de vraies références à un sommet du genre : "Halloween" de Carpenter.
Car ici, il est question de la genèse d'un tueur en série implacable, insensible. Bref, nous avons tous les ingrédients pour donner naissance à une légende du crime.
D'ailleurs, cet aspect est plus réussi que chez Rob Zombie, qui choisissait une autre approche pour expliquer les origines du mal.
Et si ce Bereavement fonctionne plutôt bien, c'est aussi grâce à son casting, avec quelques noms bien connus : Michael Biehn, John Savage, Alexandra Daddario et Brett Rickaby.
Ils tirent vers le haut le film, le jeu d'acteur des autres personnages étant plus anecdotique.
Le réalisateur Steven Mena signe donc un film intéressant, certes imparfait (on pourra blâmer un rythme en début très déroutant, ainsi que certains choix pas forcément judicieux, tout en critiquant certains points liés à la contextualisation du film censé se dérouler quelques décennies en arrière).
Mais le film finit par surprendre avec son final glacial, son ambiance et quelques images liées à cette "présence" sortie tout droit d'un esprit torturé.
Reste à voir l'ensemble de la trilogie, pour se faire un avis plus précis sur le personnage central, s'il est un digne successeur à ce cher Michael.
12/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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