DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un policier est obsédé par la traque d'un mystérieux tueur en série dont les crimes défient toutes explications...

AVIS : Quand un film mélange tueur en série et science-fiction, on a de quoi trépigner. Un des monuments du genre reste "C'était demain", et "In The Shadow Of The Moon" lui emboîte le pas.

Nous avons donc des crimes produits dans les années 80, des victimes dont le cerveau part en bouillie, un jeune policier fasciné par cette enquête, réussissant à trouver l'assassin, et le pourchassant jusqu'au moment où ce dernier meure.

On aurait pu en rester là, mais 9 ans pile poil après, les mêmes crimes sont commis. Le jeune policier est devenu inspecteur, et se lance alors dans une quête effrénée du copycat, si ce n'est pas le même tueur.

Le film promet bien évidemment des surprises, et dispose d'une réalisation ultra-solide pour préserver son intérêt, avec une reconstitution fidèles des différentes époques recensées.

Il faut s'accrocher, car l'intrigue, même si elle semble probante, possède néanmoins des zones d'ombres (comme la façon de tuer).

Mais si on adhère au propos, il y a fort à parier que vous allez rester scotché à votre écran, à vouloir savoir le fin mot de l'histoire.

La révélation finale parvient à nous surprendre. On a beau avoir l'habitude de ce procédé, à connaître les ficelles et deviner à l'avance ce qui en est et comment ça va finir, on risque ici de se faire berner, jusqu'à la toute fin, à se demander comment va réagir le personnage principal incarné par Boyd Holbrook.

Ce dernier est l'élément moteur : un jeune homme passionné par son métier, méticuleux, au point que son intérêt pour son enquête peut vite empiéter sur sa vie sociale.

Cet aspect est bien mis en valeur, et montre avec force comment un homme et ses convictions arrive à tout sacrifier, pour ne pas dire gâcher.

En parlant de convictions, on comprend celles qui découlent de ses actes, et prennent racine dans des faits divers actuels, donnant plus de sincérité au propos.

Bien sûr, l'aspect science-fiction vient relever l'ensemble, et on sait combien il est casse-gueule d'aborder le sujet, ouvrant sur de possibles incohérences alors que le sujet reste trop surréaliste pour qu'on puisse certifier quel aspect est crédible ou non (le débat entre la même ligne temporelle ou la création d'un nouvel espace-temps parallèle au nôtre).

En prenant du recul, en faisant confiance au réalisateur, on y parvient. Pas de prise de tête, juste se focaliser sur l'essentiel, et profiter d'une œuvre techniquement rodée, employant ou puisant des références aux canons du genre.

Netflix continue donc sur une bonne voie, en proposant des films dignes d'intérêt, avec le budget en adéquation, et permettant d'avoir un renouvellement de la science-fiction. Pourvu que ça dure!

16.5/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.