DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Jesper, qui s'est distingué comme le pire élève de son école de facteurs, écope d'une mission sur une île enneigée, au nord du Cercle arctique. Là-bas, les habitants ne s'entendent pas et ne se parlent presque jamais. Autant dire qu'ils n'entretiennent pas non plus de correspondance ! Alors que Jesper est sur le point d'abandonner, il trouve une alliée en la personne d'Alva, l'institutrice de l'île, et fait la connaissance de Klaus, mystérieux menuisier qui vit seul dans son chalet regorgeant de jouets artisanaux. Grâce à ces relations amicales inattendues, la petite ville de Smeerensburg retrouve la joie de vivre. C'est ainsi que ses habitants découvrent la générosité entre voisins, les contes de fée et la tradition des chaussettes soigneusement accrochées à la cheminée pour Noël !

AVIS : Netflix nous fait un beau cadeau en offrant à tout le monde (hors abonnés compris) un film d'animation pour Noël.

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne se sont pas foutus de notre gueule.

Car "Klaus", c'est une vraie bouffée d'air frais (voir glacé) dans le monde des films de Noël, voire des films d'animation.

Cette fois, on va vous raconter comment le Père Noël (ou Santa Claus) est né.
Mais on va le faire d'une manière si originale, que tout semble si lointain de notre cher bonhomme rouge.

Tout commence avec le fils d'un énarque promu à une brillante carrière (Jesper), en réalité un vrai glandeur né qui se voit acculé quand son père lui dresse un ultimatum : se rendre dans une petite ville au fin fond du Nord, et y distribuer en un an 6000 lettres.

Forcément, on ne voit pas trop le rapport avec Noël dans tout cela, et dès l'arrivée au village, on se rend compte que deux clans se livrent une bataille sans merci, par tradition...

A partir de là, les bases sont posées pour nous raconter une formidable aventure, pleine de poésie, d'humour, de décalage, et jonglant avec les codes de Noël d'une telle aisance qu'on pourrait valider cette version de l'histoire du gros bonhomme rouge pour en faire l'officielle.

Cette puissance est assurée par une réalisation à vous décrocher la mâchoire, entre 2D et 3D, des références visuelles comme les vieux Disney mâtinés de relents rap et d'effets visuels dernier cri pour l'animation.

Bref, on prend du vieux, on y rajoute du neuf, on met tout ce qu'il faut pour en faire un petit bijou.

Et surtout, on n'oublie pas d'y ajouter une âme. Une vraie! Autant vous dire qu'il faudra s'accrocher à la fin, les plus sensibles ne seront pas épargnés ("et mon petit cœur fragile, vous y avez pensé!!!").

Que vous croyez ou non au Père Noël, foncez voir ce petit bijou (et merci tonton Netflix)

18.5/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.