DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Quand des pingouins apparaissent partout dans sa petite ville, semant au passage une joyeuse pagaille, le jeune Aoyama se dit qu’il y a là une enquête à mener. Ce studieux élève de CM1, accompagné de son meilleur ami, enrôle également sa rivale aux échecs et une énigmatique assistante dentaire pour percer le secret des pingouins. Mais ces petites bêtes ne sont que le premier signe d’une série d’événements extraordinaires. Commence alors pour le jeune garçon une aventure pleine de surprises… et de pingouins !

AVIS : On ne peut pas dire que "Le mystère des pingouins" ait profité d'un lancement en fanfare...

C'est plutôt le genre de film d'animation japonais qui sort discrètement, et que l'on découvre par hasard, avec sa jaquette racoleuse, ses gentils petits personnages, son ton tout mignon, et ses couleurs faisant écho à une poignée de Ghibli.

Aoyama, c'est donc un garçon très doué, vraiment mature. La bonne idée du film, c'est d'en faire un personnage charismatique malgré son petit air hautain et ses manières de surdoué.

Le bonhomme est aussi amoureux d'une assistante dentaire, Elle.

Cette jeune femme, c'est l'autre bonne surprise du film. Une jeune femme au caractère bien trempé, charmante, et prenant sous son aile le jeune Aoyama, ses parents étant très peu à l'écran.

Sorte de grande sœur au début, on découvre que Elle est en fait autre chose, son personnage étant plus complexe, et on craint à certains moments de se retrouver face à un amour interdit, l'âge de nos deux tourtereaux pouvant poser des problèmes juridiques (ce que le film évite fort heureusement, mais s'amuse avec la poitrine de Elle à plusieurs reprises, quitte à passer un cap dans l'âge légal requis pour voir ce film).

Mais outre cette belle histoire entre nos deux charmants personnages, le film se base bien évidemment sur ces pingouins, sortis de nul part, et envahissant la petite bourgade.

De quoi inquiéter nos héros, décidés à mener l'enquête, à la manière du club des cinq. De là, on retrouve quelques personnages récurrents, comme le meilleur ami, la camarade de classe amoureuse du héros, le costaud harceleur et ses sbires...

Le fantastique a une part conséquente dans le film, et nous fait alors voyager dans un monde atypique, et se permet de jouer avec la cohérence pour nous embarquer dans un délire crescendo, pour un final en apothéose, à vous donner le tournis.

Il n'oublie pas non plus de vous tordre votre petit cœur, avec un sens de l'émotion authentique, comprendre par là pas amené avec de gros souliers et de grosses ficelles, mais avec une logique implacable qui nous rappelle à la réalité quotidienne. Une façon élégante de clore le film, et de faire de beaux rêves...

16/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.