DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mer Déc 11, 2019 12:58 pm Sujet du message: CRAWL |
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SYNOPSIS : Quand un violent ouragan s’abat sur sa ville natale de Floride, Hayley ignore les ordres d’évacuation pour partir à la recherche de son père porté disparu. Elle le retrouve grièvement blessé dans le sous-sol de la maison familiale et réalise qu’ils sont tous les deux menacés par une inondation progressant à une vitesse inquiétante. Alors que s’enclenche une course contre la montre pour fuir l’ouragan en marche, Haley et son père comprennent que l’inondation est loin d’être la plus terrifiante des menaces qui les attend…
AVIS : Alexandre Aja retourne au film d'horreur à bestioles, après un "Piranha" vraiment excellent.
Cette fois, ce sont des alligators qui sont à l'honneur, durant un ouragan mettant à mal une petite province des Etats-Unis, et une jeune femme partie à la recherche de son père, sans réponse de sa part, alors que la zone a été évacuée.
Et manque de bol, les deux membres de la famille se retrouvent nez à nez avec un de ses reptiles, profitant de la tempête pour se dégourdir les jambes à l'extérieur.
Le tout mâtiné de drame social, le père et la fille n'étant plus très proches depuis l'éclatement du cocon familial.
Et le film se charge donc de faire monter la pression, comme le niveau d'eau, dans un sous-sol vétuste d'une maison familiale, par le passé remplie de joie.
L'inconvénient, c'est que le film se base sur plusieurs scare-jumps, sur des situations connues, et avec un peu de gore pour montrer la férocité de la bestiole.
Alors oui, ce schéma peut fonctionner, mais ici un autre détail vient tout de même troubler le bon déroulement des choses. D'une part, l'empathie est réduite via le nombre limité de personnages à l'écran. Et forcément, si le film doit durer, on doit les faire vivre le plus longtemps.
Ce qui fait que tous les personnages secondaires ne sont que des steaks ambulants, dont le seul intérêt est de terrifier sur la sauvagerie légendaire des reptiles.
D'ailleurs, la première apparition de la bestiole n'est guère inquiétante, là où la base est de présenter le danger tel qu'il est, et de ce qu'il est capable de faire.
Ici, c'est "ok, on a un alligator dans le sous-sol, on va tenter de s'en sortir...".
On nous fait le coup du chien (no spoil), de la radio, des secours, etc.
Aja avait pourtant réussi par le passé à jouer avec le politiquement correct pour nous surprendre. Ici, il raconte une histoire presque "banale" dans le sens qu'elle correspond à tout ce que renferme un film d'horreur et de son cahier des charges à respecter. Et si du coup la copie est propre, là dessus on ne peut rien lui reprocher, on ne peut guère en dire autant de la créativité, trop morne pour que le film puisse nous emporter à 100%.
08/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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