DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Les extraterrestres ont envahi la Terre. Occupée, la ville de Chicago se divise entre les collaborateurs qui ont juré allégeance à l'envahisseur et les rebelles qui les combattent dans la clandestinité depuis dix ans.

AVIS : Si vous connaissez "District 9", vous n'aurez pas de mal à retrouver dans ce film un air de déjà vu : la population humaine cohabitant avec un peuple extraterrestre, une rébellion, et une sorte de guerre civile "multiraciale", le tout dans un univers fortement semblable au nôtre, sans artifice d'un point de vue décors ou costumes.

Néanmoins, dans "Captive State", l'homme est asservi par l'envahisseur, et se prépare à donner une contre-attaque d'envergure.

C'est là que se présentent à nous les personnages principaux, dont Ashton Sanders fait partie. Il sera rejoint par de grandes célébrités, comme John Goodman, Vera Farmiga, Kevin Dunn...

A l'image de la série "V", la résistance se met en place, et élabore un plan hautement stratégique pour frapper fort, en sachant que cela pourra provoquer un effet boule de neige, réveiller les consciences, et aider l'insurrection.

Face à eux, les extra-terrestres ne sont pas vraiment des modèles de vertu, et piochent hélas dans un design pas vraiment original (pour les personnes ayant vu "Splinter", ni même dans une langue révolutionnaire. Par contre, leur armement force le respect, et s'avère ce qui est le plus spectaculaire dans le film.

L'ensemble du film s'évertue donc à nous montrer comment la résistance s'organise, mais aussi comment la collaboration marche. Car oui, les humains ont perdu cette bataille et sont devenus des esclaves.

On retrouve le même contexte que durant la seconde guerre mondiale, comme si l'Histoire était inévitablement censée se répéter.

Une critique sociale donc, avec quelques scènes très difficiles (celles des bus, rappelant les pires moments de notre histoire), mais sous la forme d'une fiction se voulant un tant soit peu attractive, on est plus vers l’œuvre d'entertainment que du film d'auteur engagé.

Enfin, le film n'évite pas le rebondissement, ce cher moment où votre cerveau entre en PLS car on l'a berné tout du long. Si en théorie c'est ce qui devait se produire, en pratique on devine trop rapidement les tenants et aboutissants, si bien que la fin ne nous parait pas si exceptionnelle. Le film se grille assez facilement sur ce coup.

Tentant de nous montrer un monde où tout irait mieux si une dictature se mettait en place, "Captive State" puise dans notre Histoire pour l'adapter à la sauce science-fiction. Une intention louable, qui n'est certes pas originelle, mais peut parfois donner de bons résultats.

Ici, c'est un constat mitigé, car il manque un certain je ne sais quoi au film pour totalement se démarquer et nous embarquer dans son trip.

On suppose que des suites sont envisageables, et pourront peut-être corriger le tir, où on contraire céder à la facilité en débouchant sur des actionner SF sans saveur.

11/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.