DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : La vie d'un adolescent est bouleversée après sa rencontre avec un jeune rebelle...

AVIS : "Hot summer nights", énième tentative de nous replonger dans les années 90?

Oui et non... Car effectivement, l'intrigue nous renvoie durant ces superbes années, nous rebalance en pleine poire les looks et les tubes de l'époque, mais sait aussi nous dresser le portrait d'un jeune homme tombé dans cette petite bourgade (Daniel), et qui va vite trouver ses repères : tomber amoureux de la plus belle fille du quartier (McKayla), devenir un dealer de weed et faire pote avec la petite frappe du coin (Hunter), qui n'est nul autre que le frère de la plus belle fille du quartier...

On est donc sur un film racontant les émois et déboires d'un jeune homme, à l'apparence candide, mais qui cache en réalité un fin stratagème, pour ne pas dire un manipulateur.

Oubliez donc les comédies à l'eau de rose, car ici, on lorgne plus vers le polar ou le thriller.

Notre cher Daniel va en fait avoir les dents longues, et à la place d'être un petit élève modèle, s'avère être capable du pire pour avancer dans la vie.

Des prises de risques en sortant avec McKayla (son frère étant très possessif), ou encore en voulant passer au niveau supérieur en dealant, il va comme Icare se brûler les ailes, et les films va alors progressivement glisser vers quelque chose de plus glacial...contrairement au temps, car comme son nom l'indique, tout se déroule pendant un été torride, avec à la clé une tempête qui risque fort de faire des ravages (avec images d'archive pour appuyer le côté authentique).

Tout cela nous est dressé via une voix off dont on ne connaîtra l'identité qu'à la toute fin du film.

Rien de transcendantal, mais on se pose régulièrement la question de savoir qui peut bien nous parler, et en savoir tant sur nos "héros".

"Hot Summer Nights" se laisse regarder, mais sans plus. S'il dispose d'indéniables qualités liées à son casting (on retrouve tout de même Thomas Jane et William Fichtner), il ne laisse pas non plus un souvenir impérissable.

11/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.