DarkWolf Site Admin
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Posté le: Lun Oct 21, 2019 11:38 am Sujet du message: BRIGHTBURN - L'ENFANT DU MAL |
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SYNOPSIS : Tori Breyer a perdu tout espoir de devenir mère un jour, quand arrive dans sa vie un mystérieux bébé. Le petit Brandon est tout ce dont elle et son mari, Kyle, ont toujours rêvé : c’est un petit garçon éveillé, doué et curieux de tout. Mais à l’approche de la puberté, quelque chose d’aussi puissant que sinistre se manifeste chez lui. Tori nourrit bientôt d’atroces doutes sur son fils. Désormais, Brandon n’agit plus que pour satisfaire ses terribles besoins, et même ses proches sont en grave danger alors que l’enfant miraculeux se transforme en un redoutable prédateur qui se déchaîne sur leur petite ville sans histoire...
AVIS : On nous montre souvent la naissance des super-héros, mais rarement celle de leurs antagonistes.
"Brightburn" corrige le tir, et commence ouvertement comme Superman, avec exactement le même départ : un couple de fermiers qui recueillent en enfant débarqué du ciel dans une capsule spatiale, l'éduquent comme leur propre enfant, jusqu'à ce que ce dernier découvre qu'il est différent des autres, qu'il a des super-pouvoirs.
La similitude s'arrête là, car le film de David Yarovesky (déjà responsable d'un clone d'Evil Dead avec son "The Hive") se dresse comme le reflet négatif de Clark Kent, exactement les mêmes pouvoirs, mais exploités ici de façon maléfique.
Car en effet, notre jeune garçon (Brandon) découvre son don en pleine période de doute, avec la puberté, les moqueries de ses camarades, et sa fragilité vacillante est vite mise à l'épreuve quand il s'agit de se faire respecter.
A l'âge de se former sa propre identité, le jeune ado se retrouve investi d'énormes pouvoirs, qu'il sait contrôler et exploiter pour arriver à ses fins.
A partir de là, à l'image de Damien dans "La malédiction", notre petit garnement va accumuler les meurtres ou disparitions de personnes pouvant révéler sa véritable identité, et son véritable objectif.
Et ça devient gore...très gore. Le peu de scènes conflictuelles donnent dans l'hémoglobine, où même les plus aguerris vont avoir un peu de mal. La scène de l’œil (burp), celle de la mâchoire (reburp), et le petit câlin yeux dans les yeux sont assez explicites pour vous "remuer les tripes" (reburp burp burp final).
Ce voyeurisme trash permet en tout cas de montrer de façon crue l'étendue des super-pouvoirs utilisés à mauvais escient.
Le film étant plutôt original (encore un film de super-héros, mais qui vascille vers le film d'horreur visuellement "graphic"), il arrive à nous happer, à terrifier avec ce jeune acteur (Jackson A. Dunn) vraiment troublant, et donne un sursaut de jouvence par la même occasion aux nombreux films d'enfants possédés qui brûlent des crucifix en lévitant au dessus de leur lit.
16/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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