DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Le docteur Louis Creed, sa femme Rachel et leurs deux jeunes enfants quittent Boston pour s'installer dans une région rurale du Maine. Près de sa maison, le docteur découvre un mystérieux cimetière caché au fond des bois. Peu après, une tragédie s’abat sur lui. Creed sollicite alors l'aide d'un étrange voisin, Jud Crandall. Sans le savoir, il vient de déclencher une série d’événements tragiques qui vont donner naissance à de redoutables forces maléfiques.

AVIS : Beaucoup d'entre nous ont connu la première adaptation de l’œuvre de Stephen King, et il faut donc prendre un peu de recul pour ne pas constamment comparer les deux films.

Car cette adaptation tente de nous surprendre, et propose une intrigue plus ou moins similaire au bouquin, mais change quelques éléments, sans pour autant bouleverser intégralement l'intrigue. C'est plutôt un bon point, on ne s'y attend pas (du moins si on n'a pas vu la bande-annonce peu de temps avant).

Cette approche permet de mieux jouer avec les interactions des personnages, pousser l'horreur au delà de l'aspect esthétique pour quelque chose d'un peu plus psychologique.

On a donc droit à quelques plans visuellement bien crades, mais aussi une tension liée aux personnes revenant du cimetière.

Et pour cela, le casting s'en sort correctement, de Jason Clarke à John Lithgow, mais la mention revient à Jeté Laurence, très troublante pour son âge.

Maintenant, cette version de "Simetierre" arrive dans un contexte où les films d'horreur foisonnent. Et dans ce contexte, cette adaptation s'en sort pas trop mal, garnie de nombreuses qualités dont le casting et la mise en scène, mais ne suscite pas l'effroi, car ne tombe pas dans la facilité des scare-jumps, ce qui est plutôt valorisant. Au contraire, on est comme dit précédemment dans quelque chose de plus insidieux, laissant libre court au lugubre et au malsain.

On parle maintenant d'un préquel, reste à savoir si ce dernier verra le jour, et permettra d'en savoir un peu plus sur ce lieu maudit.

13/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.